Haas F1 ’ne serait plus là’ sans le plafond budgétaire

Steiner admet que cela a sauvé son équipe

Par Emmanuel Touzot

9 janvier 2024 - 12:08

En 2020, au moment de la pandémie de Covid-19, plusieurs équipes étaient en sursis. Haas F1 semblait être l’une d’entre elles, et son directeur Günther Steiner reconnait que le team n’aurait pas survécu s’il avait continué dans une Formule 1 telle qu’elle était par le passé.

"En général, sans le plafond budgétaire, je pense que Haas ne serait plus là" a reconnu Steiner. "Il en serait de même pour d’autres équipes, parce que l’écart est devenu trop important et qu’il s’agissait de savoir combien d’argent on pouvait dépenser."

Steiner admet que les saisons avant la mise en place du plafond budgétaire, et notamment lors du Covid-19, ont été très difficiles à gérer sur le plan financier pour son équipe. Mais les budgets capés changent totalement la donne.

"Les années 2020 et 2021 ont été très difficiles pour nous, car nous ne savions pas si nous allions rester en Formule 1 ou non. Mais en 2022, nous sommes revenus d’où nous étions, je ne dirais pas très fort, mais assez fort, et nous voulions évidemment progresser sur cette base."

"Au début de l’année 2023, nous nous sommes appuyés sur cette base et nous sommes revenus en force, mais ensuite, cela n’a pas été dans la bonne direction. Mais je pense que le plafonnement des coûts en général est une très bonne chose pour la Formule 1."

"Comme vous pouvez le voir, le peloton au Brésil en Q1 se tenait en moins de huit dixièmes de seconde - 20 voitures en huit dixièmes de seconde, c’est un résultat assez étonnant - cela représente 50 mètres. Tout le monde, 20 voitures en 50 mètres. Je pense que cela est dû au plafonnement des coûts et à une répartition plus équitable de l’argent."

"Les équipes sont meilleures ou plus proches les unes des autres entre le fond et la tête de la grille. Les équipes sont meilleures ou plus proches les unes des autres entre le fond et la tête de la grille. Évidemment, il est plus difficile de progresser, parce que tout le monde est pareil, mais une compétition équitable devrait être ainsi."