Haas F1 : Komatsu loue l’apport de Hülkenberg en qualifications
L’Allemand aide à mieux connaître les limites de la VF-23
Ayao Komatsu, le directeur de l’ingénierie de Haas F1, va disputer ce week-end son Grand Prix à domicile au Japon. Il se souvient avoir longtemps regardé le Grand Prix à Suzuka avant de débuter à travailler en Formule 1 en 2003, puis de vivre sa première course sur place en 2008... mais sur le circuit de Fuji !
"Je ne pense pas vraiment à ma carrière lorsque je suis à Suzuka, pour des raisons évidentes, alors qu’il reste encore beaucoup de courses et que nous sommes vraiment en plein milieu" a déclaré Komatsu.
"Je n’ai pas tendance à réfléchir, mais quand j’étais enfant, j’ai grandi en regardant la Formule 1 à Suzuka avec Prost et Senna, j’ai cette image en tête, alors quand je regarde la chicane, cette image reste en moi, c’est un bon souvenir."
"C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’y intéresser. Lorsque j’y ai réfléchi pour la première fois, c’était mon premier Grand Prix du Japon en tant qu’employé d’une écurie de Formule 1. Nous étions à Fuji en 2008, lorsque Fernando a gagné."
"Et ma mère était venue. C’était sympa et je me suis dit ’wow, j’ai réussi alors que personne ne pensait que j’en étais capable’. C’est encore plus agréable de voir les fans locaux, qui sont des gens passionnés."
Une évolution "incroyablement importante" à Austin
Komatsu confirme que la VF-23 va évoluer drastiquement à Austin, et que ce changement majeur sera de la plus grande importance en vue de la saison 2024, avec les prémices d’un tout nouveau concept. Il salue aussi la capacité de Nico Hülkenberg à faire comprendre à l’équipe les limites de sa monoplace.
"Oui, la VF-23 a des faiblesses, mais un point positif pour commencer est que nos performances en qualifications ont été bonnes. Nico a apporté une base de référence tellement étonnante que nous connaissions les limites de la voiture en qualifications, mais en même temps, il était clair que notre rythme de course était le problème."
"Nous nous sommes donc concentrés sur ce point et même les pilotes ont été ouverts à cette idée dès le premier jour. Bien sûr, lorsque la voiture n’est pas excellente, il est très important que l’équipe en piste, le bureau d’études et l’équipe aérodynamique communiquent très bien entre eux et comprennent ce que nous devons améliorer."
"Nous avons un changement assez important pour Austin, qui est aussi un précurseur pour l’année prochaine, alors nous verrons comment cela va se passer. Nous ne nous attendons pas à des résultats magiques, mais ce que nous ferons là-bas sera incroyablement important pour l’année prochaine."
Le retour des écoliers dans le paddock
Le Grand Prix du Japon verra les écoles revenir dans la voie des stands ce jeudi pour la première fois depuis 2019, avant le Covid-19. Komatsu est heureux de pouvoir interagir à ce point avec ses compatriotes, et avec un jeune public.
"C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas pu le faire l’année dernière, parce que l’un des moments les plus forts pour moi, c’est quand les enfants des écoles locales viennent, et toutes les courses devraient le faire."
"Ils ne se contentent pas de venir, ils ont des cours à l’école où ils apprennent à connaître le sport et l’équipe, puis ils viennent avec des drapeaux et des messages personnalisés et ils prennent le temps d’apprendre ce que nous faisons."
"Ils apprennent également l’anglais afin d’être prêts à prononcer quelques mots sur la piste et, pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils rencontrent des non-Japonais, des Européens. Ils veulent juste dire cette phrase et interagir, c’est incroyable."
"Je pense que les Japonais, en tant que nation, lorsqu’ils voient quelque chose de nouveau, veulent en savoir plus. Je pense que dans leur culture, si vous êtes exposé à quelque chose, ils vont vraiment en profondeur."
Une passion déjà transmise à ses deux fils
Lui-même père de deux enfants, il les voit s’intéresser à la Formule 1 et au sport automobile. Ce n’est pas Ayao Komatsu qui les pousse à s’y intéresser, puisqu’il révèle qu’ils sont très portés sur le sujet d’eux-mêmes.
"Ryuma et Seiki adorent le sport automobile. Ils en savent beaucoup sur le sujet, même si je ne leur enseigne pas grand-chose. Ils adorent regarder, et avec les Lego, ils fabriquent différentes voitures et maintenant ils font aussi du karting. Ils sont vraiment passionnés."
"Je pense qu’ils connaissent mon rôle dans l’équipe et savent que j’ai déménagé au Royaume-Uni pour essayer d’entrer en Formule 1, donc ils sont très impliqués. Lorsqu’ils sont venus à la journée de la famille Haas à Silverstone, ou lorsque Ryuma, mon aîné, est allé à Suzuka lorsqu’il était très jeune, ils adorent."
"Même lorsque nous faisons du karting, ils ne s’intéressent pas seulement à la conduite, ils s’intéressent à tous les aspects, comme la pression des pneus, la stratégie, ils en savent beaucoup."
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