Haas a travaillé les arrêts aux stands pour vaincre le démon de Melbourne
Eviter un nouveau double cauchemar
L’an dernier à Melbourne, Haas était clairement la 4e équipe sur le plan de la performance pure. On sait que l’écurie américaine gâcha 22 points en course, après deux arrêts aux stands catastrophiques coup sur coup…
Haas sera-t-elle à nouveau la « meilleure des autres » en Australie ? Rien n’est moins sûr…
« Nous saurons après les qualifications où nous nous situons » confirme Günther Steiner, le directeur d’écurie. « Quant à notre performance sur le long terme, pour toute la saison 2019, nous ne la découvrirons qu’après les quelques premières courses. »
La VF-19 saura-t-elle faire aussi bien que sa devancière ? D’ailleurs, a-t-elle totalement évolué en raison du changement de règlement ?
« Evolution ou révolution ? Un peu des deux » poursuit Günther Steiner. « C’est une évolution, mais vous essayez d’intégrer les effets du changement de règlement aussi bien que possible, sans totalement refaire le design de toute la voiture. Les pièces qui devaient être changées, ont été changées, et ensuite, il faut y adapter le reste de la voiture. »
« Le but du changement de règlement était de rendre les dépassements plus simples, mais on attendra des preuves pour cela. Nous verrons seulement après trois ou quatre courses si cela fonctionne. L’Australie, en général, est une piste très difficile pour les dépassements, probablement l’une des plus difficiles. Si cela ne fonctionne pas ici, alors, il ne faudrait pas trop vite conclure que ça ne marchera pas pour le reste de l’année. On ne le découvre que dans des situations de course. »
Cette saison commence une semaine plus tôt que l’an dernier. Les écuries ont dû ainsi bousculer leur calendrier… et cette précocité a même surpris Williams.
« Du moment que vous avez conscience de ces changements, que vous avez donné votre accord – et bien sûr nous l’avons fait, autrement, ce ne serait pas arrivé – vous vous y ajustez assez bien » assure Günther Steiner – qui sera forcément contredit par Claire Williams.
« Vous planifiez tout simplement pour une semaine plus tôt. Cela peut paraître peut-être comme une réponse trop simple, mais c’est ainsi. Vous le savez, vous vous adaptez, vous savez ce que vous à faire. »
Cette fois-ci, Haas devra éviter tout nouveau cauchemar aux stands. Melbourne va réveiller de mauvais souvenirs... Mais l’écurie a pris toutes les précautions indispensables.
« Nous n’avons évidemment pas oublié les arrêts aux stands de l’Australie qui s’étaient mal passés en 2018. Cette année, nous avons mis énormément l’accent sur les arrêts aux stands pour que nous arrivions fin prêts. Nous avons amené une voiture 2018 dans nos installations en Italie, pour nous entraîner chaque jour sur les arrêts aux stands. Nous avons fait la même chose à Barcelone, puisque la voiture actuelle n’est pas toujours disponible pour s’entraîner aux stands quand vous le voulez durant les essais. Chaque jour, nos mécaniciens ont effectué autour de 10 à 12 arrêts aux stands. »
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