Grosjean se souvient du stress de sa première course en F1

"C’est délicat mais ce sont des bons moments"

Par Emmanuel Touzot

4 avril 2020 - 13:42
Grosjean se souvient du stress de (...)

Les pilotes de F1 ont un quotidien toujours accaparé par les fans, bien que le paddock de la discipline ne soit pas le plus ouvert au public. Interrogé par le photographe Kym Illman, Romain Grosjean explique qu’il est parfois difficile pour les pilotes d’avoir du temps pour discuter entre eux.

"C’est difficile, il y a du monde dans le paddock et je sais que la F1 est difficile d’accès" comprend le Français. "Où que soient les fans dans le paddock, ils veulent des selfies, des autographes."

"Donc quand vous réunissez deux pilotes pour une discussion ça devient une session de selfies. Parfois, on essaie de se cacher un peu, mais ça veut dire qu’on a peu d’interactions, c’est dommage car on aimerait avoir du temps pour parler."

Des pilotes qu’il représente puisqu’il est à la tête de leur association, le GPDA. Arrivé en F1 en 2009, il se souvient du jour où il a compris qu’il faisait partie de l’élite : "Valence 2009 est là où a débuté ma carrière en F1, les médias et les photographes étaient devant le garage au début des essais libres, il y avait beaucoup d’attention et du stress, c’est assez fou."

"Vous n’avez pas beaucoup piloté la voiture et vous devez sortir pour la piloter et aller au plus vite possible. C’est délicat mais ce sont des bons moments, avec la conférence de presse, le départ du garage avec les appareils photos, ce sont des bons souvenirs."

En revanche, il lui est impossible de voir les photographes en piste : "Je suis désolé de vous décevoir mais non ! Surtout à Monaco, on est très concentrés et il faut surveiller de près où l’on va, où l’on met les roues, et il n’existe rien en dehors de la trajectoire en piste."

Et cela vaut pour les fans, qu’il ne peut pas entendre lorsqu’il est au volant : "Non, juste le moteur. On a des bouchons d’oreilles moulés et ça annule les bruits et on y a la radio, donc on n’entend rien."

Des fans qui ne lui posent pas trop de questions étranges, comme lui a demandé Kym Illman, mais qui se montrent parfois très passionnés sur les réseaux sociaux. Néanmoins, il prône ces outils de communication en cette période de confinement : "Les gens commentent ce que vous faites, certains me soutiennent et d’autres me critiquent."

"Globalement c’est bien, on peut partager autant qu’on le veut, et durant ces périodes difficiles on peut partager. Quel que soit l’endroit où nous sommes, nous sommes tous à la maison, et les réseaux sociaux aident les gens à passer cette difficile période."

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