Grosjean revient au Nürburgring, 7 ans après une victoire ratée de peu avec Lotus

Il laissera sa place à Ilott en EL1

Par Alexandre C.

5 octobre 2020 - 15:41
Grosjean revient au Nürburgring, 7 (...)

Ce vendredi matin, Romain Grosjean laissera sa place à Callum Ilott en EL1, chez Haas ; il s’agit là peut-être d’un signe, plutôt pessimiste, sur l’avenir du français en F1…

Quoi qu’il en soit, Romain Grosjean a de très bons souvenirs du Nürburgring, où la F1 tourne ce week-end : en 2013, avec une Lotus compétitive, il avait pu finir à la troisième place, juste derrière son coéquipier Kimi Räikkönen. Cette expérience lui sera-t-elle d’une grande aide ce week-end ? Ou bien la F1 a-t-elle trop changé pour que ces souvenirs soient toujours pertinents ?

« Pour être juste, 2013, c’était il y a très longtemps, donc je ne suis pas vraiment sûr que ce soit un avantage. Je ne me souviens pas vraiment plus de la piste que ça. Donc, il est évident que ce sera un peu difficile de l’apprendre. Je n’ai pas eu l’occasion de le faire sur le simulateur. Je vais devoir faire appel à ma mémoire. Je sais que c’est une piste géniale. Le plus grand défi sera la météo. »

« J’étais très content de mon week-end de 2013, mais j’aurais dû gagner la course. Il était assez clair que j’allais gagner la course jusqu’à la voiture de sécurité. Oui, un podium est toujours génial, mais rater la victoire était un gros problème - j’avais vraiment une grande avance. Mais sans rancune, c’était une bonne course sur un super circuit, et évidemment un podium en Formule 1, c’est toujours super bien. »

Comment Romain Grosjean pourrait-il-alors décrire un tour sur l’ancien "enfer vert" ?

« Je pense que le plus grand défi dans une Formule 1 moderne sera le secteur 1, à cause du poids de la voiture et du dévers. La première épingle à cheveux, il y a cette grosse descente au sommet, puis le troisième virage est un long virage combiné avec le quatrième. C’est évidemment dur pour les pneus. Le deuxième secteur est beaucoup plus fluide avec des virages à vitesse moyenne ou élevée. L’épingle du bas, qui ressemble à une ampoule, se passe vraiment très rapidement. Les deux derniers virages sont très importants pour le temps au tour, avec la chicane et le virage final, c’est assez ouvert et assez sauvage. Je pense que ça va être un endroit assez cool pour faire la course. »

En tant que directeur du GPDA, le pilote Haas est aussi impliqué dans les discussions sur le design des tracés. Justement, le dernier Grand Prix a fait ressurgir la polémique autour du virage 2 à Sotchi... Romain Grosjean pense-t-il que les pilotes devraient être plus impliqués ?

« Oui, je le pense. Je pense que le design de la piste est très important pour le spectacle, et pour les pilotes et les fans. Il est évident que certains circuits ont été absolument incroyables alors que d’autres ont été un peu moins attrayants en tant que tels. Je pense qu’il pourrait y avoir un moyen de travailler tous ensemble et de faire en sorte que les choses s’améliorent. Nous avons vu des circuits comme le Mugello qui sont absolument étonnants, où le style est un peu ancien, et je pense qu’il y a du mérite à regarder ces circuits pour s’y référer. »

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