Grosjean répond à Steiner : ’Certains ont très bien réussi’ à le gérer
Le Français tire un bilan des années Haas F1
Günther Steiner a expliqué que Romain Grosjean n’avait pas été le pilote le plus facile à gérer en tant que directeur d’équipe. Le patron de Haas F1 collabore avec le Français depuis 2016, et voit du positif et du négatif.
"Romain peut être difficile par moments mais quand c’était le bon jour au bon moment, il a su être un grand atout pour l’équipe et je pense qu’il faut le remercier pour ce qu’il a fait pour nous" note Steiner.
"Il a cru en nous au départ, il a été cinq ans avec nous, nous avons montré que nous croyions en lui, puisque nous aurions pu le laisser partir après trois ans, après quatre ans, mais nous l’avons gardé car parfois, il peut être Romain."
Une expression que Steiner précise : "J’appelle cela ’être Romain’, il n’y a pas d’autre mot pour ça, ça veut dire difficile à gérer, mais il a aussi été un grand atout pour l’équipe et il restera dans l’Histoire de Haas F1. Il est une grande part de celle-ci pour toujours."
Le pilote rappelle que l’aventure avec l’équipe américaine a été difficile des deux côtés : "Je ne veux pas trop entrer dans les détails. Je pense que j’ai apporté pas mal de choses à l’équipe. J’ai connu des problèmes, j’ai fait des erreurs, mais qui n’en fait pas ?"
"De plus, quand vous avez une mauvaise voiture, vous devez être capable de conduire à 105% pour obtenir quelque chose de bon, et quand vous conduisez à ce niveau, il y a de fortes chances que vous fassiez des erreurs."
"Quand vous avez une voiture de qualité, vous pouvez conduire à 99,8% et cela signifie que vous êtes plus régulier. J’ai connu les deux situations et c’est pour ça que je peux affirmer cela."
Sous-entendant rapidement que Steiner ne s’y est pas toujours bien pris, Grosjean réplique et rappelle avoir connu de bonnes relations chez Lotus : "Suis-je difficile à gérer ? Je ne sais pas. Certains ont très bien réussi avec moi dans le passé, donc je suppose que c’est possible."
Le pilote français a défendu son bilan 2020, au volant d’une monoplace qui a gagné en facilité d’exploitation cette saison, mais s’avère être une des plus lentes du plateau.
"À part la Turquie sous la pluie, où je n’étais absolument nulle part, j’ai globalement tiré le maximum de la voiture quand c’était possible. L’Allemagne est un bon exemple, et la course à Monza était plutôt bonne, ainsi que le Mugello. Je suis content de ma saison, je ne sais pas à quel point la voiture a joué, mais je suis satisfait."
Cependant, il est conscient qu’il y a "toujours de la place pour progresser. Je ne dirais pas que j’ai eu une mauvaise saison. Lorsque l’on regarde en arrière, on voit des choses que l’on aurait pu mieux faire, mais je pense que ça s’est globalement bien passé."
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