Grosjean : Inadmissible de voir Hamilton gagner 40 millions
Mais il explique pourquoi il n’est pas pour un "salary cap"
Pendant la pause forcée de la Formule 1, et afin de préserver la survie de toutes les équipes, la Formule 1 a pris des mesures assez radicales qui n’auraient certainement jamais pu être votées dans des temps normaux.
Réduction supplémentaire des budgets plafonnés, des coûts, gel des développements et des voitures d’une année à l’autre, introduction d’un système de compensation sur l’aérodynamique, la liste est longue !
Selon Romain Grosjean, directeur du GPDA, "ça va dans la bonne direction, mais ce n’est pas encore assez. J’aurais préféré qu’il y ait moins d’exceptions, car elles permettent tout de même au final de dépenser près de 200 millions de dollars."
"Il est vrai que pour les grosses écuries cela va faire une grande différence, mais les mesures auraient pu être encore plus ’extrêmes’ pour qu’il y ait encore plus de bagarres et de surprises."
L’un des points qui n’a pas été touché, pour l’instant, c’est le salaire des pilotes. Il a été évoqué là aussi une possibilité de le plafonner.
"C’est une discussion qui a eu lieu au sein de l’association des pilotes, il y avait des pour et des contre. Personnellement je trouve inadmissible que Lewis Hamilton gagne plus de 40 millions d’euros par an, et d’autres pilotes 150 000 euros, pour faire le même travail."
"Le problème qui a été posé est que si on impose un ’salary cap’ pour les pilotes, on risque de casser la filière du sport automobile. Car quel manager ou constructeur va investir dans un jeune pilote, financer le début de sa carrière si plus tard il ne peut pas récupérer de l’argent en touchant un pourcentage des salaires élevés en F1 ?"
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