Grâce aux correctifs apportés par Ferrari, Vettel pense être plus compétitif à Bahreïn

Mais il n’en a pas encore la certitude

Par Alexandre C.

28 mars 2019 - 21:01
Grâce aux correctifs apportés par (…)

Selon Mattia Binotto, Ferrari a apporté des « correctifs » afin de rectifier le tir à Bahreïn. Le Grand Prix d’Australie fut en effet une petite douche froide pour la Scuderia, loin d’être capable de tenir le rythme de Mercedes et même de Max Verstappen en course.

Etait-ce une question d’exploitation de pneus ? De réglages ? D’unité de puissance bridée pour des raisons de fiabilité ? Le mystère demeure.

Ce qui est certain, selon Sebastian Vettel, c’est que Ferrari va rapidement savoir si les correctifs apportés seront aussi efficaces qu’espérés. Sinon…

« Bien sûr il y a beaucoup de rapports qui ont été faits, de larges analyses de menées, parce que nous voulons évoluer à des positions différentes. Donc les deux dernières semaines ont été très intenses. »

« Je pense que nous avons quelques réponses, mais comme toujours, vous n’aurez jamais toutes les réponses, parce que vous ne pouvez pas retourner en Australie et refaire le Grand Prix. »

« Les choses évoluent, nous sommes ici maintenant à Bahreïn, sur un tracé différent, mais je pense que nous avons appris certaines choses sur la voiture et sur nous-mêmes, ce qui devrait nous aider à être plus compétitifs ici. »

« Nous ne sommes pas en situation de pouvoir faire des promesses ; la vérité, c’est qu’il faudra attendre et voir. »

« C’est facile de quantifier notre retard en qualifications, et de quantifier notre retard, plus important encore, en course. Il y a certains chiffres dont nous disposons avec confiance. Ainsi, nous pouvons assurer que nous aurions été meilleurs dans tel ou tel domaine, si nous avions fait telle ou telle chose. Mais nous ne pouvons recommencer le Grand Prix d’Australie, donc ce n’est que de la théorie ; nous devons le prouver ici, sur la piste à Bahreïn. »

Une autre hypothèse mérite aussi d’être étudiée : et si la SF90 était tout simplement mal née ? Sebastian Vettel n’y croit pas. Il prend pour exemple le début de saison dernière – la Ferrari était en effet la monoplace la plus compétitive durant les premières courses.

« L’an dernier, durant la deuxième moitié de saison, quand la situation n’est pas allée dans le sens que nous espérions, il y avait tout de même beaucoup de points positifs à retirer : nous avions construit une voiture très solide [en première moitié de saison], que nous avons pu développer jusqu’à la pause estivale. »

« Ensuite, nous avons commencé à adopter une direction de développement un peu bancale. Nous avons développé la voiture dans la mauvaise direction, et il nous a fallu trois ou quatre courses pour revenir en arrière ; ce fut un moment crucial, nous avions perdu trop de terrain. »

« Dans l’ensemble il y avait des points positifs. C’est ce qui est particulier dans le sport auto et surtout en F1 : si vous gagnez, tout va bien, mais si vous finissez 2e, alors c’est horrible. »

« Mais je ne pense pas que c’était horrible l’an dernier : il y avait toujours beaucoup de moments forts à retirer de la saison dernière. Et nous avons produit un bon effort pour finir 2e. »

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