GP d’Arabie saoudite : des tensions entre les pilotes de F1 et les patrons
Pour l’instant le GP continue mais des pressions auraient été exercées
Pour l’instant, le Grand Prix d’Arabie saoudite se poursuivra normalement, suite aux longues réunions entre la FIA, la F1 les équipes et les pilotes hier soir, après l’attaque terroriste qui a visé un dépôt pétrolier d’Aramco à 10 kilomètres à peine du circuit.
La tension était très palpable mais le directeur de l’équipe Mercedes F1, Toto Wolff, a affirmé que le circuit de Djeddah était "l’endroit le plus sûr d’Arabie saoudite en ce moment".
"C’était une bonne rencontre. Les pilotes ont aussi parlé entre eux."
"Nous, les chefs d’équipe, avons été assurés que nous sommes protégés ici. C’est probablement l’endroit le plus sûr où vous puissiez être en Arabie saoudite en ce moment et c’est pourquoi nous roulerons."
Lorsqu’on lui a demandé si la décision de poursuivre le week-end avait été unanime, Wolff a laissé entendre qu’il y avait peut-être des voix opposées à la poursuite du week-end parmi les pilotes, ajoutant : "Entre les directeurs d’équipe, oui".
"Je me sens en sécurité," a déclaré le patron de Williams, Jost Capito.
"Si je ne me sentais pas en sécurité, je ne me sentirais pas en sécurité pour toute l’équipe car j’ai la responsabilité de toute l’équipe. Il n’y avait pas de divergence entre les pilotes et les équipes lors de notre réunion. Je pense que c’est juste de rouler ici ce week-end parce que nous sommes tous là. Sinon, cela aurait dû être discuté au préalable."
Un certain nombre d’autres chefs d’équipe - dont Christian Horner et Zak Brown - ont confirmé que la course se poursuivait à ce stade, mais il reste à voir quelle autre position sera prise par les pilotes ce samedi.
En effet, si les pilotes ont accepté de courir également pour le moment, certaines pressions de Liberty et des Saoudiens auraient été mal perçues. Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a bien fait en sorte qu’aucun micro ne soit à la portée de Lewis Hamilton. Avec un sous entendu de chantage à la facilité de quitter le pays s’ils ne couraient pas.
Un pilote a confié de manière anonyme que les réunions avaient été productives et qu’il était convaincu que des progrès avaient été réalisés, mais il y avait une tension évidente entre les pilotes et les chefs d’équipe lorsque tout le monde a quitté le paddock vers 2h du matin.
Affaire à suivre dans la matinée !
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