Gene Haas attend que ceux qui rêvent d’un pilote américain en F1 passent à la caisse
Il évoque l’avenir plus lumineux de son équipe
Günther Steiner l’a déjà dit, sans l’arrivée des budgets plafonnés, le maintien de Haas en F1 n’avait guère de sens sportif ou économique. Mais l’arrivée de Nikita Mazepin comme soutien financier, comme la nouvelle réglementation financière, a donné une occasion à Gene Haas de confirmer l’ancrage de son équipe dans le sport – après avoir frôlé la faillite.
Interrogé par la presse américaine, Gene Haas a confirmé qu’avant les budgets plafonnés, il était dépité par le sens de l’engagement de son équipe en F1 ; mais tout a changé.
Gene Haas se réjouit aussi de l’arrivée du nouveau règlement aérodynamique qui devrait redistribuer les cartes… et assure que les 10 voitures seront « uniques », même si forcément la coopération technique entre Ferrari et Haas est très, très poussée.
« Vous pouviez dépenser 10 à 20 millions de dollars et peut-être progresser d’une position, ça n’en valait pas la peine. Nous avons décidé de mettre tout notre argent dans la voiture 2022. »
« La bonne chose est que, parce que c’est un tout nouveau format, personne ne peut vraiment copier quelqu’un d’autre. Les 10 équipes vont avoir 10 voitures uniques. On verra qui aura de la chance. »
Un autre motif d’espoir pour Gene Haas concerne ses pilotes, Nikita Mazepin et Mick Schumacher. En toute logique, les rookies d’aujourd’hui devraient progresser demain.
« J’espère qu’ils en profitent plutôt que de se lamenter sur leur lenteur. Ils acquièrent une bonne expérience de la Formule 1, car il y a beaucoup à apprendre sur le fait de courir avec ces gars-là. »
Et pourquoi Haas n’engagerait-elle pas un pilote américain ? Gene Haas ne le cache pas, le motif est financier.
« Il faut des millions et des millions de dollars. Il faut un bienfaiteur, un soutien pour aider un pilote américain à courir en Formule 1. Malgré tous les discours, personne ne s’est jamais présenté pour le faire. »
D’ailleurs Gene Haas assume-t-il que son équipe ne soit pas américaine, mais plus britannique et italienne (avec les bases de Banbury, et à Maranello notamment) ?
« La plupart de mon équipe vient d’Angleterre, d’Italie ... Europe. Nous essayons simplement de gérer une équipe de la manière la plus efficace et la meilleure possible. Nous ne nous préoccupons pas trop de savoir si c’est populaire auprès du public américain ou pas. C’est un peu comme ça que je vois l’aspect commercial de la chose. C’est un excellent moyen de nous aider à faire connaître notre marque en Europe. »
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