Véganisme, bio-carburants, Leclerc aimerait en faire plus pour l’environnement

Mais il ne va pas aussi loin que Lewis Hamilton sur le véganisme

Par Alexandre C.

24 octobre 2019 - 13:58
Véganisme, bio-carburants, Leclerc (...)

Dans le paddock comme sur les réseaux sociaux, Lewis Hamilton ne manque pas d’afficher ses opinions en faveur du véganisme et plus généralement, pour l’écologie.

Charles Leclerc, lors d’un évènement organisé par… Shell, le partenaire de longue date de Ferrari, a été justement interrogé sur ces prises de position du pilote Mercedes. Le Monégasque est-il prêt, lui aussi, à se passer de viande pour faire un geste sur la planète ? Vu le nombre de ses followers sur les réseaux sociaux, Charles Leclerc a une certaine responsabilité en la matière…

« Je ne suis pas vegan, mais je regarde bien sûr tout ce genre de choses. Je veux disposer de 100 % de ma forme physique, j’ai quelques programmes à suivre donc, mais je regarde tout cela. J’aime la viande, mais j’essaie aussi d’aller un peu plus dans cette direction. »

« Pour le moment, les pilotes ont des opinions différentes sur ce sujet. J’essaie juste de suivre la voie que je pense la meilleure, avec laquelle je suis la plus à l’aise. »

Lewis Hamilton ne s’intéresse pas qu’au contenu des assiettes, mais aussi des réservoirs en carburant : le Britannique a ainsi appelé à utiliser davantage de biocarburants – et la F1 envisage bien, d’ici 2021, d’introduire un minimum de 20 % de biocarburants dans les réservoirs en week-end de Grand Prix.

« Cela m’intéresse vraiment » réagit Charles Leclerc sur ce sujet. « Et je pense que la F1 devrait faire son maximum pour essayer d’aller dans cette direction. »

Charles Leclerc est exigeant avec la F1 sur le plan éthique, comme il est exigeant avec lui-même sur la piste. Le pilote Ferrari s’est même distingué à plusieurs reprises cette année, en assumant ses erreurs et en se traitant même de « stupide » pour être sorti en en qualifications à Bakou.

« J’ai toujours été très dur avec moi-même, c’est ce qui marche avec moi. Je n’aime pas dissimuler les erreurs que je commets. Pour moi, c’est le moyen le plus facile pour essayer de m’améliorer. J’analyse tout, et quand je vois quelque chose que je n’aime pas, j’essaie de trouver une solution. C’est pourquoi je suis si dur avec moi-même. »

« Cette manière de faire pourrait ne pas fonctionner avec d’autres pilotes, mais de mon côté, je suis assez certain que c’est ce qui marche pour moi. Donc je continuerai à faire de même. »

« Si je pouvais remonter dans le passé, je ne changerais rien [au sujet de ces erreurs de pilotage], parce que vous apprenez d’elles. »

Cet apprentissage sera très utile à Ferrari et Charles Leclerc, pour cette fin de saison mais aussi pour l’an prochain…

« La constance sera extrêmement importante l’an prochain, si nous avons la voiture pour remporter le classement des constructeurs. La constance sera décisive, et je dois travailler dessus. »

Mais en attendant de penser au titre, il s’agit de songer à la victoire lors du Grand Prix du Mexique de ce week-end. Les longues lignes droites du circuit font de Ferrari la grande favorite.

« Dans l’ensemble, je pense que nous devrions être assez bons » concède Charles Leclerc. « Il y a de longues lignes droites, notre unité de puissance semble bien fonctionner, notre vitesse de pointe est bonne, et notre vitesse de passage en virages, depuis quelques courses, est aussi bonne. »

« Voyons ce qu’il en sera, mais mon sentiment est assez positif. »

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