Sous le feu des critiques, Ferrari fait quelques changements

La presse italienne ne retient pas ses coups

Par Emmanuel Touzot

28 mai 2019 - 10:13
Sous le feu des critiques, Ferrari (...)

Lors du Grand Prix de Monaco, Mercedes a signé son pire résultat de ce début de saison avec une première et une troisième place. N’ayant pas battu le record de doublés signé par Williams en 1992, il a été demandé à Toto Wolff si son équipe était en crise.

"Oui, et j’en assume toute la responsabilité" s’est amusé l’Autrichien. Mais en réalité, c’est plutôt du côté de Ferrari qu’il faut voir la crise, avec une nouvelle erreur stratégique à Monaco qui a ruiné la course de Charles Leclerc.

La presse italienne reporte que deux ingénieurs responsables ont été démis de leurs fonctions. Il s’agirait de Alessandro Cinelli et Giacomo Tortora, alors que Marco Adurno aurait été promu au poste de l’un des deux.

Les dirigeants de Ferrari ont approuvé une rallonge budgétaire pour modifier la suspension avant de la SF90 sans devoir réduire le budget ailleurs, et Louis Camilleri, le PDG, a réitéré sa confiance en Mattia Binotto : "Il a mon soutien total et je suis sûr que l’on trouvera une solution."

Des rumeurs font également état d’une ambiance délétère au sein de la Scuderia, et en particulier entre le management de Leclerc, dont Nicolas Todt est en charge, et celui de Ferrari. Binotto a expliqué que le Monégasque avait été trop agressif en début de course, et le Corriere della Sera défend le pilote en assurant qu’il a piloté "avec une rage plus que justifiée."

"Le championnat est fini pour Ferrari, le reste, ce ne sont que des histoires ennuyantes. Nous devons nous pencher sur l’avenir et nous appuyer sur la motivation de Leclerc, son intelligence et ses capacités."

La Gazzetta dello Sport n’a pas non plus raté la Scuderia : "Ces choses ne devraient pas arriver chez Ferrari. Cela ne peut pas arriver quand vous avez une centaine d’ingénieurs devant des PC, mais peut-être qu’ils pensent comme des geeks et n’abordent pas la compétitions comme des hommes."

Dans le clan des défenseurs de Ferrari, on retrouve l’ancien directeur devenu président de la FIA, Jean Todt : "L’équipe est très solide et la voiture est compétitive. Peut-être qu’il manque un peu de sel et de poivre dans la recette, mais je suis sûr qu’ils y arriveront."

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