Prost explique pourquoi il a dû s’exiler en Suisse
Une anecdote qui remonte à 1982
Lors de sa master class à l’Olympia, la semaine passée, Alain Prost a répondu à de nombreuses questions et il est bien évidemment revenu sur ses propres souvenirs, du temps où il était pilote.
Le Français a notamment évoqué une anecdote concernant son début de carrière, au Grand Prix de France 1982, qui a eu de grandes conséquences au final...
"Ce Grand Prix de France 1982 a laissé des traces incroyables. A l’époque, j’étais en tête du Championnat du monde. La tactique avec mon équipier René Arnoux avait fonctionné à la perfection, on s’est retrouvé 1er et 2e et il devait me laisser passer. Sauf qu’il n’a pas accepté," rappelle le quadruple champion du monde de F1.
"Et ce qui est incroyable, c’est que je suis passé pour le mauvais joueur ! Et en rentrant chez moi à Saint-Chamond, je m’arrête à la station Elf. Un gars me sert. Et il me lance : bravo pour aujourd’hui. Non parce que ce Prost, quel connard ! C’est le plein qui m’a vraiment le plus contrarié de ma vie !"
"C’est drôle aujourd’hui, mais ça a été très dur. On m’a brûlé deux voitures sur mon parking. J’ai reçu des messages d’insultes. J’ai décidé de partir vivre en Angleterre. Mais j’ai changé au dernier moment (pour la Suisse). Donc ce n’est pas du tout pour des raisons fiscales que je suis parti."
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