McLaren F1 a donné ‘plein de devoirs’ à faire à Ricciardo

Pour s’adapter à un nouvel environnement

Par Alexandre C.

6 janvier 2021 - 10:02
McLaren F1 a donné ‘plein de devoirs

Contrairement à Fernando Alonso, Daniel Ricciardo n’a pas pu découvrir, aux essais « jeunes » à Abu Dhabi, sa monoplace pour 2021 – qui sera une McLaren et non plus une Renault. Pire, l’Australien ne pourra pas même pas piloter une McLaren de 2018 (vieille de deux ans) sans limite de kilométrage, puisque l’équipe ne dispose pas de l’infrastructure nécessaire.

Comment faire alors pour que Daniel Ricciardo gagne du temps dans son adaptation ? C’est un sujet crucial, alors que le nombre de jours aux essais hivernaux sera limité à trois, un minimum syndical.

Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, a décrit l’approche adoptée par Woking… Un grand travail en simulateur sera effectué, de même que de nombreuses réunions avec les ingénieurs. Daniel Ricciardo peut donc s’attendre à passer une partie de l’hiver à Woking !

« Avoir un nouveau pilote à bord est toujours un défi très intéressant. »

« C’est une combinaison d’approche très méthodique et de travail sur les compétences à maîtriser, car je suis sûr que les ingénieurs seront désireux de partager avec le pilote des tonnes et des tonnes d’informations et de solutions, mais il faut faire les bonnes choses. Il n’y aura pas beaucoup de temps pour faire des essais sur piste, moins que lors de toutes les autres années, ce qui augmente le défi. »

« L’objectif est d’arriver à une situation qui serait… comme si Daniel avait conduit une McLaren et travaillé avec ses ingénieurs depuis longtemps. A partir de là, il suffit de travailler à l’envers. »

« Nous avons mis en place un plan clair sur la façon de l’intégrer de la meilleure façon possible. L’accent est mis sur l’intégration du côté technique, du côté de la course. »

Daniel Ricciardo aura ainsi " plein de devoirs " à faire pour Seidl.

Il lui faudra aussi réécouter les enregistrements radio en Grand Prix, pour voir comment l’équipe fonctionne.

Mais rien ne remplacera le pilotage en piste, précise Seidl. Comment alors limiter les dégâts ? Il faudra aussi que Daniel Ricciardo, comme McLaren, s’adapte à un nouveau moteur, en passant du Renault au Mercedes.

« Si je devais classer les impacts d’un essai hivernal plus court, l’impact le plus important est sur le pilote. »

« Le deuxième impact est sur la compréhension de l’aérodynamique de la voiture et ensuite sur l’optimisation des réglages associés - les hauteurs de caisse par exemple. Le troisième impact est la fiabilité globale. Je ne dirais pas que le groupe motopropulseur en particulier soit nécessairement en tête de liste, parce qu’avec le groupe motopropulseur, en termes d’optimisation des performances, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire au banc d’essais, ou même en simulation. »

« Et d’un point de vue opérationnel, vous pouvez les tester même si la voiture ne roule pas sur la piste. J’espère que du point de vue du groupe motopropulseur, le processus devrait être relativement plus facile, car nous avons collaboré avec un groupe bien établi comme [Mercedes AMG] HPP. »

Et outre le travail dans la voiture, Daniel Ricciardo sera aussi intégré à McLaren pour tout ce qui concerne le hors-piste, le marketing, le business...

« Mais parallèlement à cela, nous avons mis en place un programme visant à l’intégrer en tant que membre de l’équipe du côté de la communication, du marketing et du business. Tout cela commencera dès le début du mois de janvier. »

« Il n’y a pas beaucoup de temps. Il y aura beaucoup de sessions, à la fois en ligne, mais en même temps avec une grande présence au MTC. L’objectif est de faire en sorte qu’il se sente chez lui avec nous le plus rapidement possible, puis qu’il ait hâte de performer avec nous, ensemble, dès la première course. »

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