McLaren est intéressé par le WEC, mais pas aux dépens de la F1

Zak Brown est conscient que McLaren a un héritage dans de nombreuses catégories de sport automobile, et ne cache pas qu’il aimerait ajouter un programme en endurance à ceux déjà actifs en Formule 1 et en IndyCar. Mais l’Américain ne veut pas que ce potentiel engagement fasse du tort aux deux autres programmes.

"En ce moment, avec ce qui se passe, nous devons adopter une approche qui privilégie une étape après l’autre" explique-t-il à RACER. "Nous pensions que notre projet en Formule 1 allait dans la bonne direction, mais avec la crise, le report des règles... nous venons d’entrer en IndyCar, et nous allons attendre de voir ce qui se passe avec les règles pour l’Endurance."

"On pense que tout ça va atterrir au bon endroit. Je ne sais pas si ça va être pour 2022 ou 2023, mais je pense qu’une fois que nous aurons traversé la crise, si la Formule 1 continue d’aller dans la bonne direction avec Andreas Seidl, si l’IndyCar va dans la bonne direction, alors je pourrais prendre mon courage à deux mains pour travailler sur notre prochain plan en sport auto."

En effet, l’arrivée du règlement LMDh n’est pas sans intéresser McLaren, qui verrait d’un bon oeil un retour aux 24 Heures du Mans, que la marque a remportées en 1995 : "C’est une chose que l’on regarde. Dans un monde idéal, ce serait notre portfolio en sport automobile, la F1, l’IndyCar et l’endurance, car ils sont tous un objectif différent et sont complémentaires."

"Je suis un grand fan de ce que le WEC et l’IMSA font ensemble. Mais avec ces décisions, tout comme avec l’IndyCar, il nous a fallu un certain temps pour mettre cela en place et nous avons eu quelques obstacles avant de démarrer le projet. Nous avons eu de bons jours et certainement de mauvais jours, sinon ma pire journée de course (à l’Indy 500). Mais vous devez vous remettre en selle. Si je peux élaborer un plan novateur et financièrement viable, je pense que nous entrerons en Endurance."