Les équipes ne pourront plus toucher les F1 lors des pénalités

Comme on pouvait s’y attendre après le revers subi par la FIA à ce sujet, les équipes de F1 ont reçu de nouvelles directives concernant l’application des pénalités de temps lors des arrêts aux stands en course.

A Djeddah, Aston Martin F1 avait touché la voiture avec le jack permettant de la lever, et Fernando Alonso avait pris 10 secondes de pénalité. Mais l’équipe avait rappelé à la FIA que toucher la voiture ne constituait pas un travail au sens strict du terme.

Prouvant que le règlement ne le stipulait pas, et clarifiant qu’aucun accord oral n’avait été trouvé entre les teams, la F1 et la FIA à ce sujet, Aston Martin avait vu sa pénalité annulée, et son podium récupéré.

La FIA a donc apporté une clarification, qui fait que tout contact entre un mécanicien ou du matériel et la voiture sera désormais passible d’une sanction. Après une réunion avec les directeurs d’équipe, la fédération a donc précisé les règles.

Le détail de cette clarification

Voici le texte tel qu’amendé dans les notes de la FIA, afin que le règlement soit plus clair :

"1. Par souci de clarté et jusqu’à nouvel ordre, dans ce contexte, le fait de toucher physiquement la voiture ou le pilote avec des mains, des outils ou du matériel (y compris les crics avant et arrière) pendant une telle pénalité sera considéré comme du travail."

"3. Comme c’est déjà la pratique courante, les pénalités multiples encourues en vertu des articles 54.3a et 54.3b avant l’arrêt au stand d’une voiture peuvent être purgées en série lors d’un seul arrêt au stand. Par exemple, une pénalité de 5 secondes + 10 secondes peut être purgée comme une seule pénalité de 15 secondes, et ainsi de suite."

D’autres clarifications à venir à la FIA

Le règlement de la F1 comporte de nombreuses zones grises comme celle qu’Aston Martin a mis en lumière, et la FIA a révélé qu’elle allait se pencher sur d’autres problèmes de ce type, pour éviter des quiproquos.

"Plusieurs autres éléments sont en cours de discussion en vue d’une éventuelle amélioration. Il s’agit notamment d’examiner d’autres ’pratiques communes’ potentielles qui peuvent ne pas être clairement définies ou documentées."

Cela inclut des choses pouvant "nécessiter soit une modification des règlements, soit une directive sportive pour éviter des problèmes similaires à l’avenir, ainsi que d’examiner les diverses procédures qui entraînent des retards en cas de rapports tardifs aux commissaires sportifs."