‘Je ne sortais plus de ma chambre’ : Hamilton se confie sur les ‘trous noirs’ qu’il a vécus en F1

Après chaque défaite, en 2007 et 2008, un malheur profond

Par Alexandre C.

23 novembre 2019 - 11:25
‘Je ne sortais plus de ma chambre'

Lewis Hamilton a pris pour habitude de remporter la moitié, ou presque, des courses chaque saison depuis 2014. Mais il fut un temps, lors de ses premières années de collaboration avec McLaren, où l’actuel pilote Mercedes ne sabrait pas aussi souvent le champagne le dimanche.

Pire : Lewis Hamilton, en début de carrière en F1, était même profondément affecté lorsqu’il ne gagnait pas ses courses.

« En 2007 et 2008, je ne pouvais quitter ma chambre d’hôtel pendant trois jours [après une défaite]. J’étais si dur avec moi-même, depuis ma carrière en karting. »

« Je gérais juste ainsi les choses dans mon esprit. Et les gens ne pouvaient le comprendre… Tu as fini 2e, 3e, 5e, ils me disaient, et ils ne pouvaient comprendre le trouble profond dans lequel je plongeais – une zone vraiment vraiment sombre, de laquelle je ne pouvais sortir. »

« Et ça s’appliquait à nombre de choses dans ma vie. Puis j’ai vieilli, j’ai compris comment rester bien centré, concentré, comment me sortir de ces trous noirs. Et je suis… même dans les pires cas, je ne suis plus aussi sombre. »

« Il n’y a pas eu de raccourci pour en arriver là, c’est juste une question de croissance. Mais perdre, ça craint toujours pour moi. »

Lewis Hamilton a aussi trouvé des réconfortants dans ses activités annexes à la F1 : la mode, la musique… C’est ce qui lui permet de ne pas être trop déprimé en pensant à l’après-F1.

« Je n’en ai pas peur. Naturellement, pour les athlètes, le jour où vous arrêtez de faire quelque chose que vous avez aimé toute votre ma vie, ce doit être le jour le plus triste. »

« Mais c’est pourquoi j’ai toutes ces autres choses en place, sur lesquelles je peux rebondir. La mode… j’ai trouvé un autre business où je pourrai m’impliquer pendant longtemps, si j’ai du succès. Aujourd’hui ça se passe vraiment bien, mais je ne sais pas si ça durera longtemps encore. Mais au moins, j’ai un autre centre d’intérêt. »

« Je peux m’intéresser à bien de différentes choses. Je sais que ma vie en sera pas finie quand j’arrêterai la F1, et cela me réconforte beaucoup. »

« Mais aujourd’hui, je me sens physiquement assez en forme pour continuer, donc je vais rester aussi longtemps que je le peux ! »

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