Grosjean n’a pas pu profiter du DRS et termine 17e au Portugal

Romain Grosjean a terminé à une lointaine 17e place lors du Grand Prix du Portugal, et le Français admet avoir pris peu de plaisir avec une voiture qui lui empêchait de profiter du DRS dans la ligne droite des stands.

"Moyen, moyen," répond-il au sujet du plaisir qu’il a pris au volant. "Le premier tour était rigolo, il s’est mis pleuvoir, ça glissait dans tous les sens c’était plutôt amusant."

"Mais on avait aucune accélération à la sortie du dernier virage donc je n’arrivais pas à me rapprocher assez des voitures devant pour les doubler. C’est dommage, je pense que j’avais bien plus de rythme cet après-midi que ce qu’on a montré mais je me suis toujours retrouvé derrière une voiture, c’était dommage."

Déçu, le pilote Haas F1 relativise sa frustration en sachant qu’il n’y avait pas de miracle à attendre pour lui, avec 19 voitures à l’arrivée : "Nous avions vraiment du mal dans les lignes droites, donc je ne pouvais dépasser personne. Nous avons fait de notre mieux et nous avons extrait le maximum de la voiture - c’est tout ce que nous pouvons espérer. Bon, on allait pas se battre pour les points aujourd’hui, mais je pense que j’aurais pu avoir [Antonio] Giovinazzi et potentiellement [George] Russell."

Kevin Magnussen a fini une place devant son équipier mais sa course n’a pas été plus glorieuse non plus, le Danois tentant tout de même une stratégie audacieuse en étant le seul à partir en gommes dures.

"Nous avons commencé avec les pneus durs pour être la dernière voiture à rentrer aux stands. Nous avons tenté notre chance, espérant la pluie, une voiture de sécurité, un drapeau rouge ou une voiture de sécurité virtuelle - quelque chose comme ça. Nous avions besoin de cela dans la fenêtre où je roulais, c’est-à-dire plus longtemps que les autres. C’était long, mais nous savions que nous n’avions aucune chance de marquer des points avec une course normale. Nous avons tenté. Cela dit, je réussis à battre certains pilotes avec des stratégies conventionnelles. C’était le mieux que nous puissions faire je pense."