Refroidi par ses débuts en 2014, Magnussen reste prudent après Bahreïn
Un podium avec McLaren, puis plus rien après
Kevin Magnussen ne veut pas immédiatement penser qu’il pourra viser le top 5 à chaque course, après avoir terminé à cette place à Bahreïn. Le Danois se rappelle avoir signé son premier et unique podium en 2014 à Melbourne pour son premier Grand Prix, avant de ne connaître que des moins bons résultats.
"Il y a toujours le danger que vous ayez une très bonne première course et que vous vous attendiez ensuite à être là à chaque fois" note Magnussen. "J’ai déjà été dans cette situation."
"Lors de ma première course en F1, je suis monté sur le podium, puis j’ai été déçu de tout ce qui n’était pas une victoire parce que j’avais terminé deuxième, et que l’objectif suivant était une victoire !"
"Tout ce qui n’était pas une victoire, c’est-à-dire toutes les courses jusqu’à présent, était une déception ! Donc j’ai dû vraiment changer mon état d’esprit et je ne ferai plus cette erreur. Je vais prendre les choses course par course, construire ce championnat et juste obtenir le meilleur à chaque fois."
Il ne se veut pas aussi confiant pour le Grand Prix d’Arabie saoudite de Djeddah qu’il l’était pour Bahreïn, et ce pour une raison bien particulière : "La principale différence est que je ne connais pas cette piste."
"La façon dont je me suis préparé à Bahreïn était très simple parce que nous avons eu les essais avant, et que tout était très bien connu. Vous connaissez très bien la dégradation des pneus grâce aux tests alors qu’ici, c’est inconnu."
Profiter d’une course folle en Arabie saoudite ?
Il reconnaît qu’il s’inquiète du risque de sortie de piste en essais libres, sur un circuit qui ne pardonne pas : "Il y a plus de pression pour ne pas rater une séance, car si je rate une séance sur l’un des trains de pneus que nous devons apprendre pour la course, cela va coûter cher."
"Il y aura plus de pression cette fois-ci, mais c’est bien. Nous allons faire avec et essayer de tirer le meilleur parti de la situation. La bonne chose est que nous pensons avoir encore une bonne voiture. Le temps nous dira si elle sera aussi bonne ici qu’à Bahreïn. Mais je pense que nous devrions être dans le bon wagon."
S’il craint d’être un peu plus en difficulté à Djeddah, Magnussen sait aussi qu’il s’agira d’une course durant laquelle il pourra tirer parti des différents événements qui se produiront en piste, alors que la course l’an dernier avait été agitée.
"C’était un peu fou l’année dernière, n’est-ce pas ? Non seulement la piste est dingue, mais c’était aussi une course folle avec deux drapeaux rouges et beaucoup de choses qui se sont passées. Au moins, je suis préparé pour une course folle à nouveau."
Je suppose que tout le monde essaie d’anticiper. Nous l’avons eu une année à Bakou où nous avons vu une course super folle et la suivante était super ennuyeuse parce que tout le monde était prudent et anticipait les problèmes. Donc, nous allons voir. C’est certainement un circuit très unique, si rapide pour un circuit routier."
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