La F1 est prête à rester en Europe si les voyages ne sont pas sûrs
Brawn fait le point sur le calendrier
La F1 a annoncé une première partie de calendrier qui se disputera entre le 5 juillet et le 6 août 2020, avec huit courses en dix semaines. Ross Brawn, le directeur sportif de la F1, assure que ces courses ne seront pas remises en cause, sauf si un grand danger de sécurité venait à apparaître.
Néanmoins, le calendrier hors de l’Europe pourrait être compliqué à établir, entre les restrictions de voyages et les difficultés liées à la situation sanitaire, comme on peut le voir au Brésil, qui enregistre une progression des décès liés au COVID-19, avec plus de 1200 par jour cette semaine.
"Il y a beaucoup de volatilité sur la situation de plusieurs pays, et tant que ça ne se sera pas stabilisé, il sera difficile de s’engager" analyse Brawn. "Le Brésil est dans une période difficile, comme le Mexique. Nous sommes optimistes quant au fait que ces situations progresseront et que nous pourrons construire un programme."
Cependant, le Britannique confirme qu’il sera hors de question de prendre des risques : "Si nous jugeons que les risques de santé et de sécurité sont trop élevés, même si nous pouvons nous conformer aux mesures du pays, nous pourrions refuser d’y aller. Nous ne pouvons pas être à un niveau qui sera inférieur aux demandes des pays."
La présence des fans n’est pas indispensable cette saison
Quant aux courses urbaines de Bakou et Singapour, il admet que la situation presse, en comptant les délais de construction des circuits : "On arrive à un point où il faut prendre une décision", juge-t-il, ajoutant que d’autres courses en Europe sont "une option si nous ne pouvons pas aller sur d’autres continents."
Malgré les difficultés de la saison en cours, Brawn se veut confiant quant à l’avenir de la F1 : "Elle peut endurer cela pendant un an. Une grande partie de nos revenus vient des droits de diffusion. Et une grande partie de nos revenus vient des sponsors. Ce sont des choses que nous pouvons avoir, avec ou sans les fans."
"Nous voulons des courses avec un public dès que possible, mais nous ne le ferons pas sans sécurité. Nous prendrons la décision de savoir s’il y aura des fans ou non, mais pour moi, on peut tenir toute l’année en faisant une majorité de courses sans fans."
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