Ricciardo était un peu ‘abattu’ après ses débuts chez Renault F1

Il regrette que la F1 soit ‘le seul sport d’élite’ où l’entraînement réel est si limité

Par Alexandre C.

31 mars 2021 - 18:18
Ricciardo était un peu ‘abattu' (…)

Pour Carlos Sainz, Sebastian Vettel, ou Daniel Ricciardo, il n’est pas aisé de changer d’équipe cette année : car avec la réduction des essais privés à trois jours, les pilotes de F1 n’ont qu’un temps réduit à l’extrême pour se faire au maniement d’une nouvelle voiture.

Daniel Ricciardo avait mis presqu’un an à monter en puissance chez Renault, en arrivant de chez Red Bull. A Woking, il s’attend donc aussi à un nécessaire temps d’adaptation. Du reste en course, à Bahreïn, il aura fini à 20 secondes de Lando Norris – mais en étant peut-être handicapé par des dégâts sur le fond plat.

Dégâts ou pas, l’Australien sait qu’il n’est pas encore à 100 % et pour cause ! C’est la spécificité de la F1 : un sport dans lequel il n’y a que peu d’entrainement réel… Chez Renault, Daniel Ricciardo était arrivé avec 7 jours d’essais dans les bagages, chez McLaren, seulement un et demi…

« Je le dis avec le sourire, je ne dis pas : "Nous ne sommes pas venus ici préparés et je me suis rendu la vie difficile". »

« La F1 c’est l’un des rares, peut-être le seul, sport d’élite où vous n’avez pas beaucoup de temps pour vous tester. Vous devez attendre la fin de la saison pour réellement vous améliorer. »

« Ça ne vient pas du jour au lendemain parce qu’on ne peut pas vraiment s’entraîner autant. Les simulateurs, c’est bien, mais ce n’est pas la réalité à la fin. Je vais évidemment continuer à faire du simulateur et à essayer d’apprendre autant que je peux, mais c’est en course que je vais tirer le maximum de mes gains et de mes connaissances, donc ça prendra du temps. »

« Mais je me sens mieux ici qu’il y a deux ans, par rapport à ce que j’étais après les premières courses avec Renault. Je sens que j’ai certainement une longueur d’avance maintenant, mais toujours pas là où je veux être. »

Daniel Ricciardo s’était qualifié 12e à Melbourne pour son premier Grand Prix avec Renault (derrière son coéquipier Nico Hülkenberg), avant d’abandonner au premier tour. Cette fois-ci il s’est qualifié 6e devant Lando Norris : il sent donc qu’il pourra progresser peut-être plus vite...

« Je ne suis pas découragé, il y a juste du travail à faire. Je me souviens qu’avec Renault il y a deux ans, c’était la deuxième course et je partais encore assez abattu, découragé après la deuxième course. Cela a pris du temps. »

« Je me sens certainement beaucoup mieux maintenant. J’ai l’impression qu’il y a des choses à apprendre, mais je suis certainement plus proche de ce que je dois faire. Même l’unité de puissance, juste essayer de comprendre les réglages de l’accélérateur et tout ça, ça va naturellement prendre un peu de temps. »

« L’équipe m’a fait travailler assez dur, probablement plus dur que je ne l’ai fait auparavant. »

« Je suis encore en train d’y arriver. Je sens que j’ai définitivement fait un pas en avant en qualifications, même juste en ce qui concerne le fait de s’engager sur les freins et de lancer la voiture. Disons, que je pouvais conduire avec un peu plus de confiance, j’avais ça. »

« Je ne sais pas encore exactement ce que je veux dans cette voiture, je ne peux pas dire que je suis vraiment fixé sur ce point. Donc je suis quelque part au milieu - je pense peut-être un peu au-dessus du milieu mais je ne sais probablement pas encore ce que j’aime dans cette voiture. »

« Bahreïn, c’est seulement un signe des choses à venir. »

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