Norris : La dégradation des pneus, élément le plus difficile à juger en F1

La pression est également compliquée à maîtriser

Par Emmanuel Touzot

22 avril 2019 - 16:20
Norris : La dégradation des pneus, (…)

Lando Norris a fait ses débuts en Formule 1 cette saison et après trois week-ends de Grand Prix ainsi que des séances d’essais à Barcelone et à Bahreïn, le Britannique juge que le plus dur est de savoir doser l’attaque dans le pilotage, afin de préserver plus ou moins les pneumatiques.

"Je pense que la chose la plus difficile en essais et lors des séances de pré-saison, est de savoir à quel point il faut attaquer et ne pas attaquer" explique Norris. "Surtout lors de ma première simulation de course à Barcelone, sachant à quel point il est difficile d’attaquer avec le plein de carburant, avec les pneus qui chutent en efficacité et en température, c’était très difficile à juger. Parfois, ils se dégradent énormément et l’on se dit : ’Oh non, ça va être terrible’."

Selon lui, c’est moins difficile en course : "Quand vous êtes en course, vous vous mesurez évidemment beaucoup plus aux autres pilotes et il est plus facile de savoir ce qu’ils font et ce que vous devez faire pour faire des changements et économiser davantage les pneus, ou moins les économiser. C’est donc très différent."

Mais il avoue que la pression est plus importante en course : "Dans l’ensemble, la pression est beaucoup plus forte. C’est le dimanche que cela compte, plutôt que lors des tests d’avant-saison, où l’on peut faire un blocage, une petite erreur, en se disant que ce n’est rien."

"Mais si vous le faites le dimanche, vous perdez une place et vous devez rentrer au stand à cause du plat sur le pneu, c’est un problème beaucoup plus important. Donc, dans l’ensemble, c’est beaucoup plus de pression, il faut penser à beaucoup plus de choses durant la course elle-même plutôt qu’en essais hivernaux, où c’est un peu plus détendu."

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