Courir à Jerez, Estoril, ou Imola ? Ce serait ‘fantastique’ pour Ocon

Esteban Ocon n’a pas encore roulé en Grand Prix avec Daniel Ricciardo – et le Français doit prendre pour le moment son mal en patience. Il est d’autant plus impatient qu’il n’avait pas couru l’an dernier, en tant que pilote d’essais Mercedes !

L’attente est interminable, mais le pilote Renault se tient plus que jamais prêt comme il l’a confié aujourd’hui…

« Si nous reprenons demain, je suis prêt. J’attends cela depuis plus longtemps que d’autres pilotes ! Donc j’ai très hâte. »

Pour disputer plus de courses que prévu dans cette saison complexe, la F1 envisage de courir sur des circuits ne figurant pas au calendrier original - Imola, Valencia, Estoril, Portimao, Jerez ou Hockenheim sont évoqués. Cette perspective enchante Esteban Ocon, qui ne demande de toute façon qu’à courir…

« Je ne le savais pas, vous me l’apprenez ! Ce serait fantastique de découvrir de nouveaux circuits – pas nouveaux, mais des circuits historiques. Si nous pouvons retourner à ce genre de choses, ce serait fantastique. »

« Tout moyen qui nous permettra de reprendre la course… j’en serais heureux ! »

Pour l’heure, les premiers signes de sa nouvelle collaboration avec Daniel Ricciardo semblent positifs, ainsi que le Normand l’a confié. Les risques d’une nouvelle cohabitation explosive, comme avec Sergio Pérez chez Racing Point, seraient-ils ainsi écartés ?

« L’énergie dans l’équipe est très bonne, c’est juste un gars très drôle » sourit ainsi Esteban Ocon en évoquant Daniel Ricciardo.

« Une fois que la course démarre, il est très professionnel, normal. J’ai hâte de courir, c’est une grande chance pour moi de me comparer à l’un des meilleurs pilotes, et je juge que Daniel en fait partie, il a fait des poles, gagné des courses. »

De son côté, interrogé durant le même entretien, Cyril Abiteboul, le directeur d’écurie, a confié ses attentes et ses espérances envers Esteban Ocon. Et là encore, les premiers signes sont bons.

A-t-il des attentes élevées envers l’ex-pilote Force India ?

« Oui bien sûr. Il sait le travail qu’il a. Il sait où nous en sommes, ce qu’il doit faire sur la piste, mais aussi en dehors. »

« Je ne nie pas le fait que l’on soit encore en construction, encore beaucoup de choses doivent être faites au niveau de l’équipe. Nous avons besoin de pilotes qui nous inspirent. Je ne pense pas franchement que ce soit le travail d’un directeur d’écurie de diriger une équipe, c’est aussi en partie le travail des pilotes. »

« C’est dans notre esprit quand nous choisissons nos pilotes : le rythme, le talent, mais aussi son attitude en dehors de la piste. Et ce que je peux dire d’Esteban – je ne peux pas encore me prononcer bien sûr pour ce qu’il fait en piste avec nous – mais ce qu’il a fait, d’ores et déjà avec nous, est précieux. Il est allé plusieurs fois à l’usine, davantage dans celle qui est en France, il y a envoyé des bonnes ondes de positivité. Daniel, la première fois qu’il avait déambulé à Enstone, c’était aussi remarquable, c’est aussi remarquable pour Esteban quand il est allé à l’usine en France [Viry-Châtillon]. J’ai très hâte de le voir en action en piste ! »