La saison 2012 satisfait Pirelli

Paul Hembery revient sur un championnat disputé

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9 décembre 2012 - 13:11
La saison 2012 satisfait Pirelli

Le dénouement de la saison 2012 aura dû attendre la dernière course, à São Paulo. Sebastian Vettel était dans une confortable position après les qualifications pour espérer s’assurer le titre, mais un accrochage en début de course lui a donné quelques sueurs froides. Néanmoins, et au prix d’une course d’attaque, il est parvenu à rentrer dans les points et marquer les unités nécessaires pour s’adjuger un troisième titre consécutif de champion du monde.

Face à Vettel, Fernando Alonso. L’Espagnol n’a pas démérité cette année, mais n’a pas pu faire mieux face à la rapidité et de la Red Bull. Pour Paul Hembery, c’est le meilleur des deux a gagné.

« Au cours d’une saison de 20 courses ça va être le meilleur gars qui gagne. Vous avez évidemment des courses où quelqu’un a un rare problème de fiabilité ou un accident, mais en 20 courses cela va toujours être la meilleure équipe qui va ressortir. Ce n’est pas juste le pilote comme il y a 600 ou 700 personnes derrière tous les top teams. Le pilote est un élément et derrière eux, il y a une énorme équipe qui fait une super voiture. Je dirai que le meilleur pilote et la meilleure équipe ont gagné, oui », a déclaré le directeur de Pirelli Motorsport à GPupdate.

Le début de la saison 2012 a été très disputé, avec de très nombreuses surprises : avec sept vainqueurs différents en autant de courses - un record, l’indécision a longtemps plané sur le championnat. Pour Hembery, c’était un début d’année imprévisible auquel il ne s’attendait pas.

« J’imagine que ça a été une surprise en quelque sorte, parce qu’en réalité les performances des monoplaces sont devenues plus proches. Souvent lors de Q2, nous voyions une seconde entre 16 monoplaces. Si vous prenez l’année dernière, il y avait souvent une demie-seconde à huit dixièmes juste entre les deux premières voitures. Ce fut un changement très important, de sorte que chaque petit détail a eu un impact significatif sur la performance et cela a crée un début de saison très intéressant et stimulant », explique-t-il.

« Je pense que nous avons vu l’une des saisons les plus excitantes en Formule 1 de ces derniers temps. Il est clair qu’en ayant huit vainqueurs différents et une saison qui se joue jusqu’à la dernière course, nous avons eu une très, très grosse saison de F1. »

Pour conclure sur la saison 2012, Hembery est clairement satisfait du travail de ses hommes. Pirelli a joué un rôle important, permettant de créer des surprises et d’avoir des courses disputées.

« Au début de l’année, les changements apportés aux pneus signifiaient qu’il était plus difficile pour les équipes d’obtenir le maximum de la performance de leur châssis et de leurs pneumatiques. Il leur a fallu un certain temps pour comprendre les pneus, pour faire ce qu’ils souhaitaient avec leurs voitures et les pneus. Cela a changé au cours de la saison ; il y avait de grands écarts de température entre l’avant et l’arrière mais à la mi-saison et jusqu’à la fin de l’année, les équipes ont finir par dominer ça. »

« De notre point de vue, nous pensons avoir ajouté notre petit grain de sel, avec en plus les changements de règles qui ont créé une Formule 1 bien plus compétitive au début de la saison. Ensuite, les équipes avec de plus grandes ressources ont commencé à se détacher des autres peu à peu et à la fin de l’année, c’est davantage devenu de la domination de la part de deux ou trois équipes. Nous étions probablement un peu trop conservateurs avec nos choix de pneus à la fin de la saison, mais c’est toujours facile de le dire après coup alors que ces décisions doivent se prendre plusieurs mois en amont », conclut Hembery.

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