L’équipe Lotus satisfaite de sa performance collective

Bon début de saison du côté de l’équipe course

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27 mars 2013 - 11:54
L'équipe Lotus satisfaite de sa (…)

La saison 2013 bat déjà son plein et n’offre pas de répit puisque Lotus se prépare pour l’enchaînement suivant, Chine et Bahreïn. Le manager de l’équipe course, Paul Seaby, nous apporte son regard sur ce début de saison chargé…

Les deux premières manches de la saison sont derrière nous. Comment cela s’est-il passé pour l’équipe course ?

Le travail produit ces dernières semaines a été fantastique. Cela a été surtout remarquable en Malaisie où nous avons dû retirer les boites de vitesses sur les deux voitures après les qualifications, en plus des réparations sur les soubassements et sur la carrosserie. Le fait que les pilotes aient pu sortir immédiatement et accomplir confortablement la distance de la course, sans tour d’installation pour vérifier si tout fonctionnait correctement, prouve la qualité et l’efficacité du travail effectué par les mécaniciens sous une très forte pression.

Les pit stops ont été plus ou moins réussis lors de la dernière course. Comment l’expliquez-vous ?

Vous avez raison. Inexplicablement, nous avons un peu perdu notre tempo lors du week-end en Malaisie. Le vendredi, les entraînements étaient aussi bons que d’habitude, mais à partir de samedi, nous avons eu du mal à tout coordonner. Le passage de piste mouillée à sèche, avec l’ajustement de l’aileron avant corollaire, ne nous a pas aidé, mais même en le prenant en compte, cela n’a pas été notre meilleur week-end. Nous devons remettre un coup de collier, soumettre tout le monde à un gros entraînement à Enstone et travailler pour revenir à notre meilleur niveau. C’est comme pour une équipe de football, si nous sommes bons, nous méritons des félicitations, si nous ne le sommes pas, nous devons l’assumer en tant que groupe, travailler ensemble et ne plus commettre de fausse note.

Prochaine étape, la Chine. Quelles sont les plus importantes difficultés que vous rencontrez dans l’intervalle entre ces courses outremer ?

La priorité pour l’expédition est l’efficience. Que tout soit démonté et expédié de la manière la plus efficace possible. En Australie, nous avons été retardés deux heures par les suites de la victoire. Mais c’est le genre de retard dont nous ne nous plaindrons jamais. Croyez-le ou non, notre plus gros obstacle en partant pour la Malaisie a été l’humidité. Si le moindre équipement métallique est emballé dans le fret sans le nettoyage et la protection adéquats il sera rouillé à l’arrivée. Et, évidemment, la corrosion brise les pièces.

A propos du climat malaisien, a-t-il été difficile pour l’équipe de garder son niveau de performance dans cette moiteur intense ?

C’est dur, sans aucun doute. Nous nous assurons que chacun est bien hydraté en apportant beaucoup d’eau et de compléments. Mais quel que soit votre niveau de forme, travailler dans un stand par environ trente-cinq degrés est vraiment difficile. En particulier lorsque les voitures viennent de rentrer après avoir tourné, ce qui pousse la température ambiante à l’extrême.

Retenez-vous un temps fort au point de vue de la performance collective jusque-là, en 2013 ?

Pour moi, l’élément le plus positif a été la manière dont l’équipe a réagi à chaque souci qui s’est fait jour sur la voiture. Notre mode opératoire en tant qu’unité – identifier, décrire et résoudre les problèmes sur la voiture - a été super. De la partie de l’équipe à Enstone qui nous a aidés à chaque ennui, à l’équipe de piste qui s’est dépouillée pour le montage des voitures, tout le monde a fourni de purs efforts pour offrir aux pilotes un package, non seulement compétitif, mais aussi fiable sur la distance de la course.

Source : www.lotusf1team.com

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