Domenicali assume le choix stratégique de Ferrari

Même si c’est Mark Webber qui a eu le dernier mot...

Par D. Thys

9 juillet 2012 - 09:09
Domenicali assume le choix stratégique

La Scuderia Ferrari ne savait pas trop quoi penser à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne, car si Fernando Alonso a pris quelques points supplémentaires à Sebastian Vettel et à Lewis Hamilton, elle a dû en revanche abandonner la victoire à Mark Webber à cinq tours de l’arrivée.

“C’est très dur, mais c’est une bonne chose de voir que Fernando (Alonso) est toujours dans la bataille pour le titre,” déclare Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia. “D’un point de vue sportif, c’est une bonne chose de voir Lewis Hamilton perdre quelques points ainsi que Sebastian Vettel. Cela nous a aussi fait du bien de voir Felipe (Massa) signer une belle performance, car cela nous a fait faire un bon dans le championnat des constructeurs et c’est très positif.”

“Nous avons fait un bon dans le domaine des performances. Nous avons pris la bonne direction, mais ce championnat reste très ouvert. Pour être honnête, je ne pense pas que les autres vont rester à la traîne. McLaren reviendra et les autres équipes étaient très proches de nous ce week-end. J’ai été très impressionné par les Lotus qui étaient extrêmement rapides. La compétition est très serrée, mais au plus nous allons avancer dans ce championnat et au plus nous verrons des pilotes lâcher prise,” poursuit le directeur italien.

Fernando Alonso devait-il prendre le départ en pneus durs alors que ses principaux adversaires étaient en gommes tendres ? “Fernando avait eu des problèmes avec les pneus tendres et le plein d’essence le samedi matin. Nous voulions donc nous assurer que son premier relais ne soit pas trop court et c’est la raison pour laquelle nous avons fait ce choix,” explique Domenicali.

Avec ces pneus durs du premier relais, n’était-il pas possible de rester en piste plus longtemps ? “Nous en avons discuté, mais nous avons finalement décidé de calquer notre stratégie sur celle de Mark (Webber). Lorsqu’on est dans cette situation, on ne peut jamais savoir comment cela va tourner. En début de course, notre priorité était de calquer notre stratégie sur celle de Sebastian (Vettel), mais il y avait Mark et nous avons eu des problèmes avec lui,” ajoute Stefano Domenicali.

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