Alonso et Hamilton pensent que les 5 kilos en plus ne vont presque rien changer

Un changement dont l’ampleur est à minimiser pour 2019 ?

Par Alexandre C.

8 mai 2018 - 13:27
Alonso et Hamilton pensent que les 5 (…)

La saison prochaine, les F1 pourront embarquer 110 kg de carburant au départ d’une course - et non plus 105 kg comme c’est le cas cette année.

Deux motivations principales semblent avoir décidé la FIA à agir sur ce plan. Tout d’abord, il s’agit d’avoir moins de courses à l’économie, pour permettre aux F1 d’attaquer davantage. De plus – et officieusement – l’avantage d’efficience moteur dont dispose Mercedes serait structurellement réduit.

Valtteri Bottas ne croit cependant pas à cette dernière hypothèse. Pour le pilote Mercedes, des raisons avant tout techniques ont poussé à cette augmentation de limite de carburant.

« Les voitures ont plus d’appuis donc elles passent plus de temps à fond. C’est plus qu’un problème. Ce n’est pas un problème immense mais bien sûr, les voitures sont un peu plus développées, elles génèrent plus de traînée, donc ce problème va gagner en importance. »

« C’est bon à avoir. Cinq kilos, ce n’est pas un désastre en termes de poids. »

De l’autre côté du garage, on minimise encore ce changement technique. Lewis Hamilton prédit ainsi que cette nouvelle règle ne va faire « aucune différence » en Grand Prix.

D’autres sont moins neutres sur ce sujet, à l’image de Max Verstappen, le pilote Red Bull.

« Je pense que les courses seront meilleures. Sur chaque circuit vous n’aurez plus besoin d’économiser de l’essence, ce qui joue un peu contre la F1 je crois, puisque l’on devrait simplement pousser à fond tout le temps. »

Fernando Alonso, un autre client du moteur Renault cette saison, tempère enfin l’optimisme de Max Verstappen : la limite des 105 kilos était rarement atteinte ces derniers mois…

« Je ne pense pas que ça puisse changer beaucoup de choses, pour être honnête. C’est bien, ça va dans la bonne direction, parce que c’est étrange d’économiser de l’essence, parfois, sur certaines courses. Peut-être qu’en quelques occasions, comme à Bahreïn, nous avons dû économiser de l’essence durant les deux derniers tours de course, et peut-être que ça m’a empêché de me battre durant ces derniers tours – Nico Hulkenberg était dans le même cas. »

« Mais ça arrive peut-être une fois seulement dans l’année, ou deux. Donc on ne va pas avoir soudainement des courses fantastiques en ajoutant cinq kilos d’essence, ça ne va pas arriver. »

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