Ferrari confirme son refus de consignes entre Leclerc et Sainz

Même si Laurent Mekies reconnait les difficultés actuelles de l’Espagnol

Par Franck Drui

22 mai 2022 - 14:23

Carlos Sainz n’a pas un début de saison facile chez Ferrari et n’a pas encore remporté de courses. Cela pourrait peut-être changer aujourd’hui, à domicile, c’est en tout cas ce dont rêve l’Espagnol à la maison.

Performant, il admet tout de même avoir plus de mal à s’adapter à ces nouvelles F1 que Charles Leclerc.

De quoi inquiéter Laurent Mekies, le directeur sportif de la Scuderia ?

"Tout d’abord, laissez-moi vous rappeler qu’il a signé trois podiums en cinq courses. Ce n’est pas ce que j’appellerais être en difficulté. Vous avez raison de dire que les caractéristiques de la voiture lui conviennent un peu moins."

"C’est évident lorsque nous écoutons ses commentaires et ses retours, et nous le voyons aussi en étudiant les données. Nous travaillons donc avec lui pour développer la voiture et lui donner la confiance dont il a besoin dans certains virages."

"Nous abordons ça sous deux aspects : nous lui laissons le temps de s’adapter aux caractéristiques de la voiture, et de notre côté nous faisons en sorte qu’il se sente plus à l’aise."

Etant donné l’écart au championnat entre les deux pilotes de Ferrari, certains se posent déjà la question de donner des consignes d’équipe car Red Bull sera sûrement très difficile à battre avec Max Verstappen clairement désigné n°1. Des décisions difficiles sont-elles donc à prévoir du côté de Mekies ?

"Non, c’est encore trop tôt pour ça. Si vous regardez la différence de points qu’il y avait l’année dernière, vous auriez pu dire la même chose. Et en fin de compte les choses peuvent changer. Nous faisons le maximum pour que Carlos s’adapte et se sente plus à l’aise dans la voiture."

"Il a été très performant l’année dernière, et nous sommes convaincus qu’il reviendra bien plus fort à très court terme. Nous sommes à la sixième course d’un calendrier qui en compte 22, nous sommes donc très loin d’avoir le problème que vous avez mentionné. C’est un sujet que nous aborderons plus tard."