Webber n’est pas franchement déçu de sa saison

Il l’aura attendue jusqu’au bout mais Mark Webber aura fini par avoir sa victoire en 2011. L’occasion ne s’est pas présentée à lui avant le Grand Prix du Brésil et, à Interlagos, il l’a saisie à deux mains.

Même s’il a été éclipsé toute la saison par son équipier Sebastian Vettel, Webber estime avoir fait une bonne campagne, conclue à la troisième place du championnat avec 9 podiums et 1 victoire à son actif – ainsi que trois pole positions et sept meilleurs tours en course.

« Gagner le Grand Prix du Brésil à Interlagos, dimanche, était une belle façon de finir la saison », a-t-il reconnu dans sa colonne publiée par la BBC. « Ca n’a peut-être pas été évident depuis l’extérieur, mais cela faisait un moment que je me rapprochais de cette victoire. »

« Dans l’ensemble, j’ai eu une bonne année. Elle n’a pas été suffisamment bonne pour me battre pour le titre, mais j’ai passé la plupart des courses en bagarre avec Jenson Button, Fernando Alonso et Lewis Hamilton ; j’ai été impliqué dans de nombreuses belles bagarres et quelques bonnes courses. »

« Un Grand Prix ne change pas une saison complète ou mon état d’esprit, mais c’était bien de terminer ainsi. Après avoir longtemps mené le championnat en 2010, il serait facile pour moi de ne pas être satisfait. Mais je ne suis pas trop déçu de l’année que j’ai eue, sachant les situations dans lesquelles je me suis retrouvé. »

Les difficultés rencontrées par l’Australien ont été en grande partie attribuée à la difficulté qu’il a eue à s’adapter aux pneus Pirelli.

Revenant au Grand Prix du Brésil, Webber ne boude pas son plaisir de l’avoir gagné… même s’il aurait aimé avoir une vraie bagarre avec Vettel.

« Seb a commencé à avoir un problème de boite de vitesses alors que nous approchions des premiers arrêts aux stands. Je revenais un peu sur lui mais je ne sais pas combien de temps lui coûtait son problème à ce moment-là. Mais je sais qu’il était alors plutôt mineur et est devenu plus sérieux au fil de la course. »

« Il était clairement gêné en milieu et en fin de course. Il a fini par me laisser passer, dans le 30ème tour, parce que l’équipe savait que la seule façon pour lui de voir l’arrivée était de ralentir. C’était un peu décevant, d’une certaine façon. Je me sentais assez bien et j’aurais aimé avoir une bagarre débridée avec lui jusqu’à l’arrivée », a-t-il reconnu.