Trouver un motif de satisfaction est compliqué pour McLaren

Comme attendu sur un circuit qui privilégie la puissance, l’équipe McLaren ne s’est pas montrée sous son meilleur jour et, comme au Canada, n’a marqué aucun point lors du Grand Prix d’Europe à Bakou.

"Après deux courses hors des points, il est difficile de trouver un motif de satisfaction" reconnaît Eric Boullier. "Il faut être pragmatique et voir que Jenson a bien maîtrisé sa course, avec beaucoup de calme et de détermination pour convertir sa 19e place sur la grille en une belle 11e place à l’arrivée. Il a même repris cinq secondes à Felipe Massa sur les derniers tours mais n’était pas assez proche pour aller chercher le dernier point".

"Nos stratèges avaient élaboré de bons plans de course pour chacun de nos pilotes et grâce à de très bons arrêts aux stands de la part de nos gars, on a pu rouler en milieu de peloton pendant toute la course. Bien qu’aucun point n’ait récompensé nos efforts, on peut être heureux de les avoir fournis de cette manière. Fernando n’a pas eu de chance avec un problème de boîte de vitesses qui ne cessait d’empirer jusqu’à ce qu’on doive le faire abandonner. Nous n’avons pas encore le rythme pour être régulièrement dans les dix premiers et ce sera notre objectif pour le retour en Europe".

Yusuke Hasegawa semble moins catastrophé qu’Eric Boullier après deux courses sans points sans toutefois se satisfaire d’un tel résultat : "Nous avions un bon rythme de course et nous avons fait le maximum pour exploiter le potentiel de la voiture. Cependant, il est difficile d’être satisfait après avoir raté les points deux courses de suite, en étant onzième à deux reprises".

"La course était moins chaotique que nous le pensions et nous n’avons pas pu profiter d’incidents, ce qui nous a fait rester en milieu de peloton. Les longues lignes droites nous faisaient peur avant la course mais les faibles appuis aérodynamiques nous ont permis de ne pas être lâchés" conclut-il.