McLaren veut aider au développement du moteur Renault

Prodromou explique l’avantage d’une relation de confiance

Par Emmanuel Touzot

9 février 2018 - 14:28
McLaren veut aider au développement (…)

McLaren va devoir se montrer influente face à Renault et développer pour cela une relation de travail constructive avec son nouveau motoriste. Peter Prodromou, qui a déjà travaillé avec le motoriste lorsqu’il était chez Red Bull, a une idée précise de ce que l’équipe anglaise devra faire pour cela.

"Quand j’étais chez Red Bull, et contrairement à ce qui se disait de négatif, la relation avec Renault était très positive et très fructueuse" explique l’ingénieur en chef de McLaren. "Une partie de cette réussite était à attribuer à Milton Keynes, mais aussi à Viry".

"D’ailleurs, le diffuseur soufflé est une chose sur laquelle nous avons travaillé étroitement avec Renault. Nous n’aurions pas pu le faire sans eux. C’est le genre de projet qui était efficace et qui nous a donné une bonne relation avec de la confiance. J’espère pouvoir en faire de même avec McLaren".

"C’est différent car nous sommes clients, mais je pense qu’au fil du temps, nous pourrons travailler étroitement et développer une forte relation qui pourra influencer le travail que fait Renault, afin d’avoir des bénéfices supplémentaires de notre relation avec le motoriste".

Prodromou conçoit avoir hâte de lancer la MCL33 en piste afin de s’assurer de la réussite de son développement et explique que cette période de l’année est toujours très stressante.

"C’est la période où l’on est proches de lancer la voiture en piste et on n’est jamais certains de la hiérarchie. On a fait notre maximum mais on se demande toujours où nous serons face à nos rivaux. Ceci dit, le partenariat avec Renault n’ajoute pas de nervosité".

A cause de Honda, McLaren avait notamment vécu des essais hivernaux ces trois dernières années, se retrouvant incapable de parcourir beaucoup de kilomètres. C’est la première chose qui devra changer cette saison, car l’équipe vise une moyenne de 500 kilomètres par jour lors des huit journées d’essais.

"A cette époque, c’était très difficile. Mais nous avons toujours réussi à tirer le maximum de chaque roulage et de chaque séance d’essais du vendredi lors des week-ends de course. Evidemment, plus on roule et plus on apprend au sujet de la monoplace".

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