Marko n’exclut pas la vente de Toro Rosso

Il y a déjà eu des acheteurs potentiels

Par Franck Drui

8 avril 2017 - 13:30
Marko n'exclut pas la vente (...)

La vente de Toro Rosso est toujours un sujet sur la table pour Red Bull, mais concrètement, il n’y a pas en ce moment d’investisseur sérieux.

Ces dernières années, l’équipe de Faenza a attisé la convoitise de quelques investisseurs. Parmi eux, HWA, le département compétition de la société de préparation automobile Mercedes-AMG, était très intéressée pour faire son entrée en F1.

Il y a aussi eu le millionnaire russe Rustam Tariko, qui a fait fortune dans la vodka, qui a aussi voulu acheter la petite sœur de Red Bull Racing début 2015, et même… Volkswagen selon Helmut Marko.

L’Autrichien ne cache pas que les prétendants continuent à se manifester.

« Il doit bien y avoir quelqu’un qui aura assez d’argent ! Combien de fois des candidats sont venus à nous, à bord d’un jet privé... en leasing ! Lorsque quelqu’un amène avec lui une garantie bancaire, nous continuons la discussion » révèle-t-il à Motorsport Total.

« Beaucoup m’ont déjà dit "j’achète l’écurie à titre privé" mais, finalement, je n’ai encore jamais vu de garantie bancaire. Sur 10 discussions, cela ne s’est passé qu’une seule fois. »

« Si les conditions nous vont, ce serait quelque chose à réfléchir. Au bout du cimpte, c’est une décision qui revient au patron » ajoute le consultant, en parlant du fondateur et propriétaire de Red Bull, Dietrich Mateschitz.

Dans tous les cas, Red Bull envisage sérieusement la vente de l’équipe italienne, même si la firme ne compte pas chercher activement un acheteur pour autant. C’est pourquoi Toro Rosso a également changé de statut : d’équipe B pour former les jeunes talents appelés à rouler pour l’écurie de Milton Keynes, elle est devenue une équipe à part entière du plateau, avec les aménagements nécessaires. Une usine complètement équipée, un directeur technique compétent en la personne de James Key et deux pilotes talentueux.

« Nous avons fortement investi dans Faenza. L’usine est petite mais bien conçue. Ils ont tout, jusqu’au simulateur. Le travail technique est plus facile à Faenza qu’à Milton Keynes, parce que tout a été repensé à neuf. C’est vraiment une usine performante. »

Mais la Formule 1 est une discipline coûteuse et une structure comme Toro Rosso doit faire face à des coûts conséquents. L’Autrichien révèle ainsi la raison derrière le changement de la livrée opéré pour la STR12 : un nouveau look pour de nouveaux défis.

« Il faut qu’il y ait une réduction des coûts et il faudrait que des sponsors arrivent. Les deux vont de pair, si tu es compétitif. C’est la raison pour laquelle nous avons changé notre livrée. Ce design est maintenant plus dynamique, plus agressif. Les anciens taureaux étaient l’oeuvre de Jos Pirkner. Mais cela faisait déjà 10 ans et avec les changements de carrosserie, les taureaux d’antan étaient de plus en plus castrés (sic). Alors l’ancien design ne produisait plus le même effet qu’avant. Avec le changement de livrée, nous voulions ouvrir une nouvelle voie. Toro Rosso doit être en tête du milieu de peloton. »

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