Hulkenberg revient sur sa saison 2012

Après avoir débuté en F1 avec Williams en 2011, Nico Hulkenberg s’est retrouvé sur le banc de touche de l’équipe Force India l’année suivante avant de revenir en course cette année au sein de cette même équipe.

D’autres pilotes tels que Fernando Alonso, Felipe Massa ou Mika Hakkinen avaient aussi dû observer une pause avant de retrouver un poste de pilote titulaire...

“Oui, ils ont été dans la même situation que moi, mais à l’époque, les essais privés étaient encore autorisés. Ils avaient donc pu faire beaucoup de kilomètres et c’est donc assez différent de ce que j’ai fait l’année passée. Mais je suis là et j’ai donc survécu à mon inactivité de l’année passée. Je me suis fait une place en F1 et c’est vraiment positif,” déclare le jeune pilote allemand qui défendra les couleurs de Sauber l’année prochaine.

“Je pouvais bien sûr compter sur l’expérience que j’avais accumulée durant l’année 2010, mais les pneus étaient différents à l’époque et nous n’avions pas de DRS ou de KERS. Il est vrai que si la mauvaise nouvelle est que je n’étais plus pilote titulaire l’année passée, la bonne c’est que j’ai pu participer 14 fois à la première séance d’essais libres du vendredi matin pour me faire une idée du comportement de la voiture, des pneus, du KERS, du DRS, etc. C’était très important pour rester au contact de la réalité et pour que ma motivation reste intacte,” poursuit Nico Hulkenberg.

Au début de cette saison, Hulkenberg a dû se remettre dans le rythme trépidant d’un week-end de Grand Prix. “Ma qualification en Australie était plutôt pas mal, j’étais dans le top 10. Ensuite il y a eu la course durant laquelle je devais me remettre dans le rythme. J’étais sur la grille de départ au milieu de toutes ces voitures et j’ai dû m’élancer vers le premier virage et j’ai été obligé de me réadapter très vite, car je ne l’avais plus fait depuis douze mois.”

Les performances de Nico Hulkenberg se sont progressivement améliorées, mais celles de sa monoplace aussi. “Nous avons été en mesure de marquer des points tout au long de cette saison et nous étions donc compétitifs. Toutefois, à partir des premiers Grands Prix européens, cela s’est encore amélioré,” explique-t-il.

Et c’est en fin de saison que l’étoile de Nico Hulkenberg a le plus brillé. “Je n’aurais pas pu faire mieux. Je suis revenu plus fort après la pause estivale. J’étais plus confiant et plus à l’aise au volant de la voiture. Je suis très content de ce que nous avons fait au cours de la seconde moitié de la saison.”

Au Brésil, Nico Hulkenberg a brièvement mené la course avant de s’accrocher avec Lewis Hamilton et de terminer cette course à la cinquième place. “C’est au Brésil que j’ai fait mes premiers kilomètres en tête d’une course de F1 et ce fut très agréable bien que nous n’ayons pas réussi à monter sur le podium. C’était bien sûr très décevant.”

Quels sont ses meilleurs et moins bons moments de sa saison ? “Sur le papier, ma meilleure course fut celle de Spa, mais celles de Corée et du Japon se distinguent. Il y a aussi eu Valence où j’ai fait une belle course. Il y a eu de nombreux bons moments selon moi. A Monza j’ai eu une panne technique en qualification et j’ai dû prendre le départ depuis le fond de la grille de départ, ce qui est toujours très difficile. Mais c’est le Grand Prix de Bahreïn qui a été la plus décevant pour moi. Ma qualification n’avait pas été géniale et j’ai eu un problème avec mon embrayage au départ.”

“Nous avons été compétitifs cette saison. Nous terminons le championnat des constructeurs à la septième place, mais le plateau était très relevé cette année. Nous devançons Williams qui a pourtant remporté une victoire et nous sommes juste derrière Sauber qui a décroché quatre podiums. C’est aussi la meilleure saison de l’équipe, car nous n’avions jamais marqué autant de points. Ce fut donc une bonne saison et nous pouvons être fiers de ce que nous avons réussi à faire,” conclut Nico Hulkenberg.