Hamilton : Vous allez voir des pilotes se plaindre...

... mais ce n’est pas tout à fait le cas

Par Franck Drui

18 juin 2016 - 11:19
Hamilton : Vous allez voir des (…)

Lors de son point avec les médias hier soir, après les premiers essais libres à Bakou sur un tout nouveau circuit très spectaculaire, Lewis Hamilton avait prédit que beaucoup de pilotes allaient se plaindre.

"Ces pilotes ont l’habitude de se plaindre... ils se plaignent de tout et n’importe quoi. Vous allez voir des pilotes se plaindre... Des bosses, des vibreurs. Mais moi j’adore. Il faut des défis. Il ne faut pas que des circuits lisses et faciles," lançait le pilote Mercedes.

Mais le Britannique avait tort puisqu’on a plutôt eu des louanges sur le circuit urbain de Bakou, à commencer par celles de son équipier.

"C’est un circuit superbe. Je suis étonné de ce que dit Lewis parce qu’il a lui-même dit lors du briefing des pilotes qu’il y avait quelques endroits à revoir !"

Nico Hulkenberg ajoute : "je n’ai aucune plainte ! Je crois que les pilotes doivent être poussés à leurs limites. Si quelqu’un pense que la sécurité n’est pas suffisante, il n’a qu’à ralentir dans le virage où ça le gêne. Rien ne l’en empêche. Je ne vois aucun problème."

Un autre allemand, le débutant Pascal Wehrlein, est d’accord pour dire que "Bakou est un circuit d’hommes."

Les pilotes n’ont d’ailleurs pas hésité à le comparer au célèbre circuit de Macao en Formule 3, dans un cadre magnifique.

Bernie Ecclestone s’en félicite et égratigne Montréal au passage.

"Nous étions en Amérique du Nord il y a quelques jours, et cela ressemble à un trou à rats comparé à ici. Quand j’ai présenté ce circuit, avec un mélange de parties rapides et de sections dans le centre historique, on m’a pris pour un fou. Il semble que tout fonctionne bien ! Lewis a raison : si les autres pilotes se plaignent, ils n’ont qu’à pas courir. S’ils n’aiment pas ce circuit, qu’ils rentrent chez eux. C’est un circuit où il faut avoir un peu de couilles."

L’architecte Hermann Tilke a aussi le sourire mais "c’était difficile ! Avec le planning des travaux, nous étions vraiment à la limite. Faire plus n’aurait pas été possible."

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