Di Grassi a vu le drapeau à damier

Lucas di Grassi a vu le drapeau à damier pour la première fois cette saison, dimanche, à l’arrivée du Grand Prix de Malaisie.

Le Brésilien n’a pas commis d’erreur, malgré un aileron avant endommagé, et su économiser son carburant pour boucler les 56 tours de course prévus.

« Ce fut une course très dure, aujourd’hui, physiquement et mentalement, mais je suis très content d’avoir ramené la voiture à l’arrivée », confiait-il. « J’ai pris un bon départ et j’ai gagné cinq places dans le premier tour. Nous avions un très bon rythme au début et sommes restés solides, malgré un aileron avant endommagé. Nous avons fait un bon arrêt aux stands et étions encore très forts en deuxième partie de course. Nous étions loin devant les autres nouvelles équipes et nous avons pu lever le pied. »

Timo Glock n’a pas eu autant de chance, contraint à l’abandon dès le troisième tour.

« J’ai pris un départ correct et les premiers étaient assez amusants, avec beaucoup de bagarre. Je me suis retrouvé derrière Jarno mais j’étais plus rapide que lui. J’ai essayé de le doubler mais j’ai bloqué les roues arrière et l’anti-calage ne s’est pas déclenché. Malheureusment, j’ai tapé Jarno, c’était mon erreur », expliquait l’Allemand.

« Amener une de nos voitures à l’arrivée est une belle récompense pour tous les membres de Virgin Racing et Wirth Research, et je veux remercier tous nos partenaires, sponsors et supporters de leur patience et de leur compréhension ces derniers mois », commentait Nick Wirth. « La course a été assez stressante parce que nous avons quitté la grille avec la conviction qu’il pleuvrait. Il nous a fallu un petit moment pour être vraiment sûrs que ce ne serait pas le cas et, ensuite, l’équipe et Lucas se sont employés à économiser l’essence. »

« Timo était très motivé pour la course et il est dommage qu’il n’ait pas pu finir mais son temps viendra très bientôt. Ce week-end a été, du début à la fin, un clair pas en avant, et est le résultat du dur travail abattu par de nombreuses personnes », ajoutait-il.