Clos aimerait monter en Formule Un

Mais tous les éléments ne sont pas réunis

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16 novembre 2011 - 10:17
Clos aimerait monter en Formule Un

Dani Clos a fait une journée d’essais avec l’équipe HRT, mardi, sur le circuit Yas Marina d’Abu Dhabi, et ne cache pas son désir de quitter la GP2 pour le championnat du monde de Formule Un. Mais il lui manque un élément important : un soutien financier.

« De nombreux facteurs entrent en compte pour qu’un pilote arrive en F1. L’équipe doit vous vouloir, et je pense que c’est le cas, mais il y a aussi l’aspect économique », a-t-il déclaré à Autosport. « Ce n’est pas que les équipes veulent demander de l’argent, mais elles doivent le faire. La situation économique est très dure. Nous sommes dans la position où nous aimerions sauter le pas mais où nous avons besoin de soutiens économiques. »

« On ne cesse d’apprendre, même quand on est arrivé en Formule Un, alors j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais je pense être prêt à franchir le pas. J’ai beaucoup d’expérience en GP2 et j’y ai obtenu de bons résultats. Mais il y a de nombreux facteurs qui font qu’un pilote passe en Formule Un ou non. Ce n’est pas impossible et j’aimerais être impliqué d’une façon ou d’une autre – si ce n’est pas en tant que titulaire, en tant que pilote d’essais – tout en continuant à rouler dans une autre catégorie. Poursuivre en GP2 est une option plus que valide et je pense pouvoir y faire de belles choses », a-t-il ajouté.

L’Espagnol avait déjà eu l’opportunité de piloter une Williams, il y a trois ans, et reconnaissait que cette expérience lui avait été utile à l’heure de s’installer dans le baquet de la F111 de l’équipe HRT.

« Malgré tout, il m’a fallu quelques tours pour reprendre mes marques et commencer à être à l’aise. Avoir cette opportunité de piloter une Formule Un, qui plus est avec une équipe espagnole, est doublement satisfaisant », a-t-il expliqué. « J’ai d’abord dû me familiariser assez rapidement avec la voiture, ce qui n’a pas été un problème, puis me familiariser avec les différents éléments. Une fois cet obstacle franchi, nous avons pu nous concentrer sur le travail et, dans l’ensemble, je suis très content du déroulement de ces essais. »

« Il y a de nombreuses différences entre cette voiture et une GP2, comme par exemple la direction assistée. Je dirais que le plus dur est de s’habituer aux différents types de pneus parce qu’en GP2 nous n’en utilisons qu’un par weekend. Ici, on change à chaque relais. Les autres différences notables sont l’efficacité au freinage et l’aérodynamique. Le moteur n’a que 130 chevaux de plus, ce n’est pas une différence énorme. La sensation dans les virages et au freinage est incroyable », a-t-il conclu.

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