Alonso n’aime vraiment pas les nouveaux pneus

Les pneus tendres s’effondrent avant la fin du tour en qualif

Par D. Thys

5 octobre 2013 - 12:12
Alonso n'aime vraiment pas les (…)

Fernando Alonso n’aime pas les nouveaux pneus Pirelli qui s’usent trop vite à son goût, mais il avoue que la situation de Ferrari serait peut-être encore pire avec des pneus plus solides…

“Les pneus sont ce qu’ils sont à l’heure actuelle, ce sont des pneus qui ne peuvent même pas faire cinq kilomètres,” déclare le champion espagnol qui parle surtout des pneus les plus tendres, les super soft qui sont proposés pour le Grand Prix de Corée. “C’est vraiment limite. Nous sommes tous dans la même situation, car je suis persuadé que n’importe quelle voiture qui roulerait à 100% de ses possibilités ne pourrait pas terminer le tour. C’est donc très handicapant et pas très agréable lorsqu’on doit rouler à 95% de ses possibilités en qualification.”

“Je ne blâme pas les pneus, mais ils ne sont pas bons (sic). On le voit tous avec nos yeux, mais comme je l’ai déjà dit, les pneus sont les mêmes pour tout le monde. Je suis persuadé par ailleurs que si nous avions des pneus qui pouvaient faire plus que cinq kilomètres, nos adversaires seraient encore plus rapides dans le dernier secteur, il s’agit donc de trouver le bon compromis,” poursuit le champion espagnol.

Fernando Alonso n’est même pas sûr de pouvoir faire une belle course demain. “Nous verrons bien où nous en sommes au niveau de la dégradation. Il y a quelques voitures pour nous qui sont menaçantes, comme celle de Mark Webber par exemple. Il y a aussi la Sauber qui se hisse en Q3 depuis que nous utilisons les pneus de l’année passée alors qu’elle était souvent éliminée en Q1. Il y a donc eu de grands changements et cela a beaucoup pénalisé Ferrari et Lotus. Nous verrons bien comment cela se passera demain. Nous pourrions terminer la course sur le podium ou peut-être hors de la zone des points. Ce n’est pas clair ce week-end et il ne nous reste qu’à travailler,” ajoute Fernando Alonso.

Paul Hembery, directeur de la compétition de Pirelli n’a pas tardé à réagir : "Alonso est l’un des plus grands pilotes de F1, entendre de tels commentaires est décevant et en deçà de ce qu’on peut attendre d’un tel champion. Je ne peux que lui suggérer de demander au ’futur quatre fois champion’ comment tirer le meilleur parti de ces mêmes pneus..."

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