Contrairement à Magnussen, Grosjean pense toujours à signer dans un top-team en F1

Grâce à ses qualités de metteur au point

Par Alexandre C.

7 avril 2020 - 18:03
Contrairement à Magnussen, Grosjean (…)

Romain Grosjean est désormais l’un des pilotes parmi les plus expérimentés dans le paddock ; mais l’horizon de sa carrière apparaît bouché, et d’autant plus si Gene Haas abandonne son équipe de F1, comme il menace de le faire dès fin 2020, si les résultats ne progressent pas.

Interrogé lors d’un entretien vidéo réalisé avec Julien Febreau, le pilote français a confirmé que la passion de la F1 ne l’avait pas quitté, et qu’il chercherait ainsi à poursuivre l’aventure, même si Haas F1 s’arrête.

Or, le cas échant, le coronavirus compliquerait toutes les négociations en les repoussant…

« Pour le moment, je veux rester en F1. Maintenant, il faut voir comment la saison se passe. J’imagine que toutes les discussions autour des contrats vont être repoussées, ça [le coronavirus] a un gros impact sur plein de choses, on ne s’en rend pas totalement compte aujourd’hui. »

« C’est aussi une des choses qui me conduisent vers le futur et 2021 : s’il y a un rapprochement des performances, s’il y a plus de chances de se battre pour des podiums… »

Pour la suite de sa carrière, Romain Grosjean espère-t-il encore signer dans une des écuries de pointe ? Kevin Magnussen, son coéquipier, a avoué qu’il n’était plus dans le radar des top-teams…

« Il ne faut jamais dire jamais… Je ne suis pas un petit jeune qui monte, mais j’ai 160 et quelques Grands Prix d’expérience, je suis aussi capable de rendre des voitures bien, par mon retour technique. Ce sont des choses qui sont importantes. »

« Après bien sûr, il y a des petits jeunes qui frappent aux portes, les équipes construisent leurs propres filières de développement. Red Bull et Mercedes ont plein de pilotes en stock, ils ne vont pas forcément aller chercher ailleurs. Donc ce n’est pas simple. »

« Maintenant, ce qu’il faut réellement, c’est plus de trois équipes pouvant se battre vraiment pour des podiums, et la victoire. »

L’an dernier, c’est Romain Grosjean qui a fait parler sa science de la technique, en identifiant, avant Kevin Magnussen, les faiblesses structurelles du nouveau package de Haas introduit pour le Grand Prix d’Espagne. Un argument à mettre en avant...

« Une de mes qualités, c’est de dire ce qui va ou non sur la voiture, et de le dire assez rapidement. Oui l’an dernier, j’étais convaincu à partir de Barcelone que... j’ai toujours le WhatsApp, quand je disais à mon ingénieur, s’il te plaît, remets-moi l’ancien kit, le nouveau est pas bon. »

« Les sensations n’étaient pas là. Oui, quand le directeur d’écurie dit, on va plus écouter les pilotes, ça fait plaisir. »

« L’an dernier, on peut tout dire tout ce qu’on veut, je n’ai pas été parfait du début à la fin ; mais l’année n’est pas mauvaise, si on compare… c’est sûr qu’en qualifications, Kevin s’en est mieux sorti que moi, mais en course, c’était une autre histoire. C’était compliqué. En course, en première moitié de saison, j’ai abandonné 6 fois, et 0 par ma faute ; si on regarde la feuille des résultats, on se dit Grosjean ne finit pas, c’est vrai, mais il y a eu plein de choses. »

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