Alesi préférait la diversité technique de ses débuts en F1
Mais il ne veut pas d’artifices comme une grille inversée
La F1 a réfléchi pendant quelques jours à instaurer une course qualificative avec grille inversée lors des secondes courses qui se disputeront à Spielberg et Silverstone, mais l’idée a été abandonnée suite au rejet de Mercedes F1.
Pour Jean Alesi, cet artifice n’aurait pas été adapté à la F1.
"La grille inversée est une très bonne chose pour la F3, la F2 et la F4, mais pas pour la Formule 1," estime l’ancien pilote Ferrari.
"Si je regarde ce qui se faisait à mon époque, il y avait plus de liberté technique pour les ingénieurs."
La diversité de solutions techniques permettait plus de rebondissements dans le passé, mais il ne faut pas pousser à l’extrême.
"Au départ sur nos grilles, il y avait des moteurs V12, V10 et V8. Au début des courses quand je débutais cinquième ou sixième avec ma Tyrrell, j’avais 25 ou 30 kilos d’essence de moins qu’une McLaren Honda ou une Ferrari."
"Ma voiture était donc plus compétitive et ça mélangeait les performances. Pendant 15 tours, je dépassais Ayrton Senna, je dépassais Nigel Mansell, mes héros. Tout le monde pensait que j’étais différent mais j’avais une voiture plus légère."
"Puis ils commençaient à brûler du carburant et ils revenaient, et ça rendait la course très intéressante car il se passait toujours quelque chose. Mais maintenant que tout le monde part avec le même moteur, les mêmes pneus, la même aéro... les équipes de pointe feront toujours la différence."
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