Williams identifie quelques uns de ses problèmes

Sam Michael est sous pression chez Williams avec quelques uns de ses collègues : une restructuration technique est en cours de réflexion mais en l’attendant le directeur technique et concepteur de la FW33 travaille pour renverser la situation.

L’Australien a déjà identifié plusieurs problèmes sur la voiture et certains seront corrigés dès la Turquie. "On s’est concentré sur l’aileron avant. Nous aurons une nouvelle version en Turquie et nous irons plus loin dans ce concept à Barcelone puis à Monaco. On a découvert dans la soufflerie une nouvelle voie de développement pour cet aileron et les progrès en Turquie seront déjà très importants."

Williams a cherché à corriger le sous-virage sévère rencontré lors des trois premières courses. Comme chez Ferrari, la piste n’a pas donné les mêmes résultats que la soufflerie. "A l’usine nous avions constaté de gros progrès dans tous les domaines mais tous ne se sont pas répercutés en piste. Ce sous-virage nous ne l’avions pas lors des essais hivernaux. Notre voiture a le potentiel de lutter pour la 4ème place du championnat, juste derrière les trois équipes de pointe (McLaren, Red Bull, Ferrari)."

Michael a également fait travailler ses troupes sur l’aileron arrière ajustable, l’un des moins efficaces du plateau. "On a presque 7 km/h de déficit sur le système de Mercedes GP (le meilleur... lorsqu’il fonctionne, NDLR). Nous avons aussi eu des problèmes pour retrouver rapidement l’équilibre de la voiture quand le DRS se remet en place. Avec notre nouvel aileron arrière, nous espérons que cela fonctionnera parfaitement."

Williams n’abandonne pas la solution des échappements type Red Bull, testée sans succès en Chine. Une nouvelle version sera introduite à Barcelone, après la Turquie. "C’est là que nous devrions être capables d’amener nos voitures dans le top 10."