Williams : Lowe n’est pas effrayé par l’écart de deux secondes avec les écuries de pointe

Un nouveau défi pour lui

Par Alexandre C.

6 mai 2017 - 14:54
Williams : Lowe n'est pas (…)

Williams occupe actuellement la 5e place du championnat des constructeurs et, en tant qu’écurie privée, a logiquement du mal à suivre le rythme imposé par les meilleurs du plateau. L’écart entre Ferrari et Williams se chiffre actuellement à près de deux secondes au tour.

Cet écart – ce fossé, pourrait-on même dire – n’effraie pourtant pas Paddy Lowe. L’ancien directeur technique de Mercedes, aujourd’hui chez Williams, y trouve même une formidable source de motivation.

« C’est un écart conséquent à combler. Bien sûr, analyser et répondre à ces problèmes fait partie de notre travail pour les mois à venir. Vous pourriez penser que c’est assez effrayant mais je trouve en fait que c’est plutôt excitant. Parce que pour moi, 2 secondes, c’est un écart excitant à aller chercher – comment allons-nous trouver ces deux secondes ? Ferrari et Mercedes travaillent dans le même environnement réglementaire que les autres, donc c’est un vrai défi de comprendre comment ils font et d’aller les chercher. Je trouve ça assez excitant. »

Si on compare le peloton de 2017 à celui de l’an dernier, il est évident que la nouvelle réglementation a accru plutôt que diminué les écarts entre les écuries de pointe et les écuries privées. Paddy Lowe n’est pas surpris par une telle situation.

« Est-ce que vous vous attendiez à un écart moins important – ou est-ce que vous l’espériez ? Sans doute. C’est un fait : quand vous changez le règlement, vous tendez à accroître les écarts sur la grille, et les écarts se resserrent d’année en année si le règlement demeure stable. Donc l’une des premières victimes lors d’un changement de règlement, c’est l’écart entre les équipes sur la grille. »

Paddy Lowe provient d’une écurie de pointe, triple championne du monde en titre, et doit se faire aux contraintes d’une écurie privée. Mais l’ingénieur a également de nombreux conseils à donner à l’écurie de Grove.

« Je pense que la première chose que j’ai à faire, c’est simplement de donner un point de référence et une direction à l’équipe, et de lui donner aussi confiance. Très souvent, les équipes font du bon boulot, mais parce qu’elles ne sentent pas qu’elles font des progrès, elles peuvent ne pas être certaines qu’elles font ce qu’il faut. »

« L’avantage de venir d’une équipe qui a gagné une course ? C’est être capable de dire ‘Oui, ce que nous faisons ici, c’est ce qu’il faut faire. Allons plus loin maintenant’ ou ‘Ici, ici, et là, il y a un écart que nous pouvons combler’. »

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