Webber sait qu’il va devoir élever son niveau de jeu

Mark Webber a bien conscience de ce qui l’attend en 2012 : pour espérer poursuivre une saison de plus chez Red Bull il faudra revenir au niveau de Vettel, comme il l’avait été en 2010. L’Australien a de nouveau faim de succès et compte sur sa motivation pour réaliser une bonne saison.

"Je me suis clairement fait dépassé l’an dernier, et il y a des domaines où j’aurais pu faire un meilleur boulot," reconnait-il lors d’une interview pour un quotidien australien, le Sunday Age. "Pour réussir, il faut être performant mais aussi savoir se critiquer, apprendre et s’améliorer, sans arrêt. Le nombre de victoires ou vos exploits ne comptent pas car, en Formule 1, si vous ne progressez pas, vous reculez."

Parmi les problèmes qu’il va résoudre pendant l’instersaison, il y a la maitrise des Pirelli, pas aussi bonne que celle de Vettel en 2011, mais aussi les départs manqués qui ont été nombreux lors des dernières courses. "On a travaillé là-dessus. Mes départs n’étaient plus ce qu’ils ont été en 2010, il faut donc les travailler. Il faut être au top même dans ce domaine et je ne souhaite pas mettre ça de côté."

"De manière générale, j’ai mal démarré la saison dernière et cela permet rarement de rebondir en cours de saison. C’est toujours la même chose lorsque vous êtes à un tel niveau, il n’y a pas d’autre choix que de se remettre en selle et de surmonter les difficultés. Je suis donc heureux de la pause hivernale que j’ai eu en Australie, l’une des meilleures que j’ai jamais eu."

L’hiver a même été meilleur que le précédent. "En 2010, j’ai loupé le championnat à la dernière course, et ça m’a pris la tête. Cette année j’ai terminé sur une victoire au Brésil et cela m’a donné l’énergie."

Webber commencera par sa course à domicile, à Melbourne. De quoi lui donner plus de pression ? "Ce n’est qu’une course parmi 20. Ce serait bien de démarrer la saison sur un bon résultat, bien entendu mais cela ne change rien pour moi s’il y a des Australiens en bord de piste. Rubens [Barrichello], Jenson [Button] et Sebastian [Vettel] n’ont jamais gagné leur course à domicile. Ce n’est pas pour m’enlever de la pression mais c’est comme ça. Il faut que j’élève mon niveau de jeu."