Sam Michael demande des pneus pluie extrêmes

La situation d’aujourd’hui à Suzuka aurait pu être évitée selon le directeur technique de l’équipe Williams : les qualifications se seraient déroulées normalement si les pneus pluie extrêmes, aussi connu sous le nom de pneus "mousson" (monsoon en anglais), étaient restés en vigueur en Formule 1.

"Bien qu’un peu de changement est toujours intéressant dans notre sport, ce n’est pas bon pour les télévisions de devoir montrer des mécaniciens qui s’amusent à faire voguer des petits bateaux sur les rigoles d’eau qui dévalent dans la pitlane. C’est amusant 30 secondes mais pas une heure," lance Sam Michael.

"Contourner ce genre de météo n’est pas si difficile. Il faudrait autoriser un pneu pluie extrême qui a de 10 à 12 mm de profondeur de sculptures. Certes il serait 5 à 10 secondes plus lent au tour que dans des conditions humides normales, mais nous aurions au moins pu rouler aujourd’hui. Libre à la FIA d’imposer ensuite ces pneus pendant une séance ou jusqu’à nouvel ordre," ajoute-t-il.

Sam Michael pense que cela ne couterait pas cher, surtout au moment où la Formule 1 se contente d’un manufacturier unique. Produire ces pneus, même peu utilisés couteraient moins cher que les heures de télévision perdues, surtout si cela arrive pendant une course. "Avec un manufacturier unique, c’est possible. Ce genre de météo nous obligerait à annuler la course et la reculer au lundi. Les coûts d’un pneu extrême sont minimes, il faut juste en produire quelques trains que nous apporterions avec nous à chaque course et qui serviraient une fois tous les trois ans en moyenne. Pas grand chose donc, et au moins nous pourrions rouler."