Rachat ou 13ème équipe, Epsilon rêve toujours de F1

Joan Villadelprat n’a pas l’intention d’abandonner son rêve de faire monter son équipe, Epsilon Euskadi, en Formule 1. Comme Villeneuve/Durango, il a tenté cette année d’accéder à la 13ème place disponible en F1 pour la saison prochaine, après la faillite du projet USF1. Mais la FIA a décidé que le projet d’Epsilon, comme celui de Villeneuve, n’était pas assez solide.

"Nous n’avons pas encore jeté l’éponge. La chose la plus importante en Formule 1 c’est de trouver les budgets nécessaires pour vous permettre de vous développer sur le long terme. Nous avons déjà les infrastructures et le personnel," déclare l’Espagnol dans le journal Noticias de Gipuzkoa.

"Nous poursuivons le travail avec des investisseurs et nous espérons bientôt prendre une décision finale. Si cette décision est positive, nous avons deux possibilités devant nous : postuler pour être la treizième équipe en 2012 ou essayer de racheter une équipe existante pour être présent dès 2011," confirme-t-il, rejoignant ainsi les projets de Villeneuve et Durango, qui travaillent également toujours sur la solution du rachat d’une équipe existante.

La solution la plus évidente parait être HRT F1, espagnole comme Epsilon et toujours en proie à des problèmes financiers qui ne permettent pas d’assurer de manière certaine sa présence en 2011. Mais Villadelprat indique que ce n’est pas à l’ordre du jour. "Nous ne sommes pas en contact avec eux. Mais nous sommes confiants, nous savons qu’il y a d’autres opportunités puisque plusieurs équipes sont dans des situations économiques très délicates. Si nous parvenons à boucler un budget nous permettant d’assurer les quatre premières années, nous pourrons envisager un rachat, sinon nous ne le ferons pas."

Parmi les équipes à vendre que pourrait viser Villadelprat, Toro Rosso semble être sur le marché pour quelques 30 à 40 millions d’euros. Bien entendu l’équipe italienne n’a jamais confirmé ou infirmé cette information, qui reste la décision de son unique propriétaire, Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull.