Quand Alonso répond à ses fans – Partie 7

Le pilote Ferrari ne s’arrête plus !

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7 mai 2012 - 18:10
Quand Alonso répond à ses fans – (...)

Fernando Alonso a demandé à ses fans de lui poser des questions régulièrement via les réseaux sociaux et va répondre de temps à autres aux meilleures d’entre elles. Le choix n’a pas été simple pour le pilote Ferrari qui en a déjà reçu plus de 7000 !

Après les cinq premières parties que nous vous avons présentées hier, Fernando Alonso a finalement continué à répondre à ses fans via son site officiel. De quoi nous permettre d’en apprendre encore plus sur le double champion du monde espagnol.

Pourriez-vous définir en un mot : l’Espagne, l’Italie, Ferrari, le Real Madrid et vous-même ?

Espagne : la vie. Italie : tradition. Ferrari : passion. Real Madrid : amis. Moi-même : ...?? Guerrier.

Où, quand, comment et avec qui avez-vous commencé à faire du vélo ? Qu’est-ce que vous préférez faire, du vélo de route ou du VTT ?

J’ai commencé à faire du vélo avec mon père quand j’étais enfant. C’est un sport où vous n’avez besoin de rien de plus qu’un vélo et un casque pour vous connaître vous-même et votre corps. Il vous apprend à souffrir et à vous sacrifier. Je préfère le vélo de route.

Combien de langues parlez-vous ?

Espagnol, italien, anglais et français.

Combien de permis de conduire avez-vous ? Je veux dire : moto, voiture, camion, avion...

J’ai le permis voiture et le permis moto.

Pourquoi avoir attendu si longtemps pour montrer le Fernando de maintenant et laisser de côté l’image que vous vous étiez créé ?

Je pense que je me suis toujours montré tel que je suis. Les gens qui me connaissent depuis des années ont l’habitude de dire que je n’ai pas changé. En fait, je pense que j’ai essentiellement les mêmes points de vue sur les choses importantes qu’avant. Plusieurs fois, quand je lis mes citations en couverture des journaux, je me sens très éloigné de ce caractère. C’est comme si ce n’était pas moi. Ensuite, vous lisez des chroniques avec des opinions, signées par des gens que vous ne connaissez même pas et à qui je n’ai jamais parlé. Entre une chose et une autre, un personnage a été créé qui n’a rien ou peu à voir avec moi... Jusqu’à maintenant...

Où en est votre circuit dans les Asturies ?

Je tiens à dire que ça va bien. Le circuit est complètement terminé. Nous parlons de la meilleure piste de karting au monde et c’est quelque chose qui m’excite beaucoup pour les années à venir. Mais la réalité est que ça va de paire avec un objectif très différent. La construction du musée est retardée et je crains que nous soyons pas en mesure d’inaugurer les installations cette année comme nous l’avions souhaité. Toute tentative que nous avons faite pour débloquer la situation s’est heurtée à la situation politique actuelle dans les Asturies. Nous allons continuer à attendre mais on ne pourra pas le faire indéfiniment.

Quelle est la chose la plus drôle que la presse a dite à propos de vous ?

J’ai de très bons amis qui sont journalistes. C’est un sujet sur lequel nous avons l’habitude de rire à presque chaque Grand Prix. Il est rare que vous trouviez une semaine sans un scoop dramatique. J’ai eu à lire comment mon meilleur ami pilotait un avion dans lequel je me suis crashé au Kenya, des réunions et des séances d’autographe impossibles avec d’autres équipes... Et le nombre de fois que des gens sont venus vers moi et m’ont dit : « Je sais que vous ne pouvez rien dire à ce sujet mais j’entendu dire que... ». Qu’est-ce que vous voulez que je réponde ? Si vous ne pouvez dire quoi que ce soit ! Hahaha !

Quels livres avez-vous lu et vous vous êtes dit : « wow ! Il vaut mieux que je relise à nouveau » ?

La voie du Samouraï, l’art de la guerre et le pont des assassins (écrits par Perez Reverte). Ils m’ont accompagné durant notre périple asiatique.

Qui avez-vous appelé en premier après cette troisième position au Brésil en 2005 (soit le jour de son premier titre de champion du monde) ?

Ma mère.

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