Palmer certain que Vandoorne aura aussi sa chance en F1

Les pilotes de GP2 capables de trouver un baquet en Formule 1 malgré un titre de champion de la discipline ont été plutôt rares ces dernières années.

Jolyon Palmer va pourtant avoir sa chance, sauf changement en février, chez Renault F1. C’est le premier à y parvenir depuis Romain Grosjean en 2011. Davide Valsecchi (2012) et Fabio Leimer (2013) n’ont pas eu cette chance.

Le champion 2014 a été bien préparé l’an dernier chez Lotus. Et il estime que Stoffel Vandoorne, le nouveau champion du GP2, pourra suivre ses traces.

Le Belge attend en effet une opportunité pour débuter en F1 et roulera en Super Formula cette année en plus d’assurer son rôle de 3ème pilote chez McLaren.

"Quand j’ai abordé le championnat de GP2 en 2014, je me suis dit que je ne pouvais pas simplement le gagner mais que je devais le dominer. C’est ce que j’ai fait, avec un record de points marqués et cela n’a pas suffi pour arriver en Formule 1 l’année suivante," déclare Palmer.

"Je crois que Stoffel ressent la même chose. Il avait déjà fait une bonne année contre moi en 2014 et en 2015 il a fait un travail incroyable en battant mon record de points. Mais le problème c’est que personne ne quitte la Formule 1. Tout le monde reste. Il se pourrait bien que je sois le seul pilote débutant cette année. Trouver un baquet est si difficile."

"Stoffel est un très bon pilote. Avec un peu de chance il pourra être conforté par mon parcours chez Lotus et maintenant chez Renault en se disant qu’un champion de GP2 arrive enfin en F1. Il peut faire la même chose en 2017, je suis même certain qu’il le fera."

Le Britannique a dû patienter un an avant de retrouver la compétition.

"J’espère que je ne me sentirai pas rouillé à Melbourne. Mais je vais être bien préparé à l’usine, dans le simulateur. Je n’ai pas fait de départs ni de distances de course mais la préparation chez Lotus, à l’écoute des ingénieurs et des pilotes, a été très intéressante. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, l’hiver va être intense mais en F1 rien n’est laissé au hasard."