Nico Rosberg reste confiant

Nico Rosberg s’est exprimé sur sa rivalité au sein de l’équipe Mercedes avec le septuple champion du monde Michael Schumacher. Il pense toujours avoir l’avantage sur son illustre coéquipier, même si l’écart s’est réduit entre eux en 2011.

"Il a réduit l’écart sur moi au classement du championnat, par rapport à 2010. Mais cette réduction est en partie due au comportement des pneumatiques et de l’utilisation du DRS qui a facilité les dépassements," a-t-il confié au magazine Car. "La qualification a perdu beaucoup de son importance en 2011, et c’est la principale explication sur le retour de Michael. Mais il a également élevé son niveau jeu, ses performances s’étant améliorées."

Pour rappel, Rosberg a presque marqué le double des points de Schumacher lors de leur première année de confrontation, en 2010. Mais l’écart était seulement de 13 points à la fin de la saison dernière. Cependant, Rosberg remarque que "je l’ai battu seize fois sur dix-neuf lors des séances qualificatives 2011."

La confiance est venue avec le temps passé aux côtés du septuple champion du monde. "Au début de l’année dernière, j’ai eu beaucoup de respect envers lui, mais il est bien de retour maintenant. Nous sommes sur un pied d’égalité et c’est plus facile ainsi. Je respecte toujours son dévouement envers le sport et son approche. C’est intéressant à voir," ajoute le pilote Mercedes qui découvrira la F1 W03 en piste le 22 février à Barcelone.

Cette W03 sera-t-elle en mesure de lui procurer sa première victoire ? En effet Rosberg a pris part à 108 Grands Prix dans sa carrière, mais n’en a encore signé aucune. Il insiste sur le fait qu’il ne se tracasse pas au sujet de cette statistique, à ce stade de sa carrière.

"J’ai beaucoup de plaisir à participer aux courses, et je sais que je fais un bon boulot, comme lorsque j’ai terminé sixième à Abu Dhabi," poursuit Rosberg. "Je sais que mon jour viendra, quand j’aurai la bonne voiture. J’ai vraiment hâte de gagner parce que je sais que ce sera une expérience incroyable, mais ce n’est pas comme si je souffrais tous les jours de la situation actuelle."