Nico Hulkenberg apprend le rôle de pilote d’une équipe d’usine

Une organisation bien plus massive

Par Emmanuel Touzot

6 avril 2017 - 16:16
Nico Hulkenberg apprend le rôle de (…)

Après avoir piloté pour Williams, Sauber et Force India, Nico Hulkenberg découvre le fonctionnement d’une équipe officielle, soutenue par un constructeur, en ayant rejoint Renault pour la saison 2017. Il a déjà pu remarquer des différences avec ses précédentes équipes, qui étaient des structures plus petites, et se retrouve dans la peau du pilote leader de l’équipe, face à un Jolyon Palmer manquant encore d’expérience et de rythme.

« C’est une machine bien plus grande, il y a plus de monde à l’usine, plus de monde en général, c’est clairement une plus grande puissance » explique-t-il au sujet de Renault. « On a bien plus d’attentes avec une équipe officielle et on doit aussi être à la hauteur des attentes. C’est totalement normal, je pense que tout le monde se sent prêt à relever le défi et chacun veut faire fonctionner ce projet ».

Sa qualité de leader dans l’équipe ne lui donne pas tous les droits, selon lui : « Je ne pense pas à des mouvements de personnel. S’ils me demandent mon avis, je serai heureux de le donner ! Les deux pilotes sont les gars qui sont dans la voiture et doivent identifier et expliquer les problèmes avec la voiture et donner les directions à suivre aux ingénieurs sur le circuit et à l’usine afin d’être aussi efficaces que possible et de réagir au plus vite ».

L’intensité physique des nouvelles monoplaces a été mise en cause après le Grand Prix de Melbourne, lors duquel les pilotes n’ont pas été aussi sollicités que prévu : « Je pense que les premières courses ne sont pas très physiques, mais demandez nous après Singapour. Je suis sûr que vous verrez quelques pilotes plutôt désorientés après ça ».

La pluie est attendue pour le Grand Prix dimanche, ce qui pourrait donner une chance aux petites équipes de bouleverser l’ordre établi. Toutefois, Hulkenberg assure qu’un tel scénario peut tout autant se retourner contre chacun des pilotes, compte tenu de la difficulté à accomplir une course sans erreur dans ces conditions.

« Il faut tout d’abord rester sur la piste. C’est très difficile ici car il y a des rigoles d’eau sur la piste, il faut être prudent même si j’aime les courses sous la pluie. Elles nous offrent plus de possibilités, on peut faire la différence en tant que pilote et c’est plus amusant, donc ça ne me dérangerait pas ».

Contrairement à Mercedes, Ferrari et Red Bull, Renault n’a pas fait d’essais pour le compte de Pirelli l’année dernière, mais Hulkenberg ne voit pas cela comme un désavantage : « Je ne suis pas sûr car le voitures utilisées n’étaient pas représentatives et les pneus n’étaient certainement pas les spécifications définitives. Il y a toujours quelque chose à apprendre et à retenir pour l’utiliser à son avantage mais c’est du passé ».

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