Montezemolo milite pour avoir plus de séances d’essais privés

Il a même des idées pour les rentabiliser

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22 décembre 2011 - 18:02
Montezemolo milite pour avoir plus (...)

Le président de Ferrari est un fervent défenseur du retour des essais privés en cours de saison. C’est même son lobbying intense qui a fait pencher la balance pour la programmation d’une séance collective en 2012. Celle-ci aura lieu entre le 1er et le 3 mai sur le circuit du Mugello (qui appartient à Ferrari, ndlr). Soit entre les Grands Prix de Bahreïn et d’Espagne. Mais cela ne semble pas suffisant pour Luca di Montezemolo qui a de nouveau souhaité que les limites actuelles soient rapidement revues à la hausse.

« J’ai été en faveur de la réduction du nombre de séances d’essais car nous étions allés trop loin », a rappelé le président de Ferrari devant la presse qui était réunie aujourd’hui à Fiorano. « Mais on doit trouver un juste milieu. C’est quand même étrange que l’un des sports les plus professionnels au monde ne permette pas à ses pratiquants de s’entraîner ».

« C’est mauvais pour les pilotes », a poursuivi di Montezemolo en s’appuyant sur le fait que le manque d’essais ne permet pas de tester de jeunes pilotes. « Nous avons la Ferrari Driver Academy avec des jeunes qui ont du potentiel mais, je ne peux pas les faire courir en GT ou en kart. Fisichella était un bon pilote de F1 mais, quand il a commencé en GT, Gianmaria Bruni et Jaime Melo étaient bien plus rapides que lui lors des trois ou quatre premières courses. C’est très différent d’une monoplace ».

Pour appuyer son argumentaire, l’Italien a également aborder la question économique. Pour lui, ces tests peuvent même devenir rentables à condition d’en profiter pour divertir des sponsors et partenaires en dehors des week-ends de course.

« Nous sommes confrontés à une grave crise et nous devons donner de la valeur à nos sponsors », a précisé le président de Ferrari. « Les essais peuvent permettre d’organiser des événements pour faire venir des clients. La F1 doit être orientée vers le marketing. Nous avons 100 circuits en Europe sans avoir la possibilité d’y rouler. En Italie, on pourrait avoir la course à Monza et tester au Mugello. En Grande-Bretagne, on aurait la course à Silverstone et des essais à Brands Hatch par exemple. Et ce serait bon pour la F1, les sponsors et les circuits d’avoir plus de présence dans les médias et à la télévision ».

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