Mateschitz est lui aussi pour l’égalité

Dietrich Mateschitz, patron de la société Red Bull et de l’équipe de F1 du même nom, n’a aucune préférence entre Mark Webber et Sebastian Vettel. Il ne leur demande même pas de se taire ou de cesser de se battre en piste. Et si tout cela devait mal se terminer, ce ne serait que de la F1 après tout...

"Je le dis une fois de plus : nous n’avons pas de pilote nº 1 ou nº 2. Nos deux pilotes disposent de monoplaces qui ont des caractéristiques identiques. Le problème avec le nouvel aileron avant à Silverstone a été la première exception," déclare le milliardaire autrichien, dans les colonnes du Kleine Zeitung.

"Il est certain que la situation n’a pas été plaisante pour Mark, mais c’est un petit problème qui a été monté en épingle," poursuit-il avant d’ajouter que le management de l’équipe "n’a pas été diplomatique et peut-être pas correct."

Mateschitz estime par ailleurs qu’il n’est pas question de demander à ses troupes de se taire. "Nous n’allons pas leur demander de se calmer. Tout le monde a le droit de dire sa vérité, c’est l’une des plus grandes vertus chez Red Bull."

"Nous avons deux pilotes qui sont en mesure de se battre pour le titre mondial et c’est un souci très luxueux que beaucoup d’équipes aimeraient avoir aussi. Si vous me demandiez aujourd’hui qui sera champion, je vous répondrais que ce sera l’un de nos deux pilotes, mais il ne doit y avoir aucune interférence venant des stands, car c’est là que les problèmes commenceront vraiment," ajoute Mateschitz.

Le patron de Red Bull ne peut toutefois pas exclure que cette bataille entre ses deux pilotes puisse profiter à un troisième larron comme ce fut le cas en 2007, lorsque Lewis Hamilton et Fernando Alonso, qui étaient équipiers chez McLaren, avaient été battus sur le fil par la Ferrari de Kimi Raikkonen...

"Selon moi c’est peu probable, mais je ne peux pas vraiment l’exclure. Et si cela devait arriver, mon Dieu, nous parlons quand même de sport là ! Sang, sueur et larmes, ce sont les images qui collent à la F1 et ce n’est quand même pas un hasard," conclut-il.